jeudi 30 novembre 2006

Le Monde des Filles…


Bon – viens de terminer le livre d’Olivia Elkaim, Princesses ou Amazones. Dans un post précédent, j’en parlais comme d’un livre rare. Voilà pourquoi.

J’éprouve une immense tendresse pour toutes ces jolies jeunes filles ‘sexy, intelligentes, drôles et qui font peur aux garçons’. Pas de désirs – non : mais une vraie délicatesse à leur endroit. Qui va de pair avec une non moins immense envie de leur coller des baffes. C’est assez bizarre à vivre. Et je n’arrive pas à l’expliquer.

Est étrange également ce ‘dialogue’ entre l’auteure et Eric Zemmour.

http://www.vsd-mag.org/contenu_editorial/pages/magazine/kiosque/duel/duel254.php

D’une lecture toute ‘professionnelle’ (c’est un bien grand mot, mais bon, en tout cas, c’était une lecture avec un but précis, rentrant dans un cadre défini), un sentiment tout personnel s’est dégagé. Je pense que c’est bénéfique pour le concept sur lequel je travail. Mais, comme je le pensais, j’ai un problème physiologique : il doit être écrit par des femmes - à l'intention des femmes.

Et je suis un homme.
Enfin, je crois.

La révolution est en marche... suite


Commentaire d'un copain sur le post précédent :

"Je vois ça un peu comme les gens qui mettent leurs romans via des sites spécialisés. C’est plus un moyen d’expression qu’un canal commercial. Ma plus grande peur est que cela habitue les gens à tout avoir gratuitement et ça, ça te flingue une industrie. Pour moi la seule porte de sortie est l’augmentation de la qualité : donner aux gens l’envie de payer. Pour infos, à cause du piratage, les 5 majors US ont perdu 321 million $ en France à cause du piratage (c’est mieux que l’euromillion)"
Analyse assez juste. A court terme.

Mais, je pense que c'est un canal qui s'ouvre et qui va assécher les autres (cinéma, voire télé). Je suis allé à la Fnac ce midi. Il présentait le "plus grand écran plasma du monde" : 261 cm de diagonale et 99.999 € en prix... L'image, même de très prés, était extraordinaire. Alors, vous me direz, que cet objet (taille et prix) le sont également - extraordinaire. Oui - mais, combien coutait les écrans plats il y a peu. C'est le même processus que pour le magnétoscope ou le DVD : aujourd'hui hors de prix, demain accessible aux plus aisés, après demain : dans nos chaumière. Le Web 2.0 (et les suivant) va dématérialiser toutes les œuvres de l'esprit. De deux choses l'une, soit le public paiera des abonnements (pour l'exclusivité – modèle Canal +), soit, ce sera la publicité hyper dédié (type Google).

Afin de capter le public, et les abonnements, ou la publicité, les grands groupes de communication vont se fondre dans les industries de la téléphonie ou d'internet. Or, si TF1 est la première chaine européenne, c'est un nain économique. Les majors du cinéma, sont des nains économiques. Le monde de la culture et de l'audiovisuel est un nain économique. Avec une technologie en phase avec l'évolution de la société, pensez-vous que les mastodontes tels que Microsoft, France Télécom ou Google, vont laisser à d'autre capter le marché publicitaire ou la nanne des abonnements, alors qu'ils peuvent créer des canaux de diffusion - ou les acheter pour mieux les formater. Bref, nous reviendrons à une stratégie à la AOL rachetant Time-Warner ou à la CGE devant Vivendi. Ces deux exemples ont eu raison trop tôt - donc ils ont eu tord. D'autre part, ils ont pensés en circuit fermé (musique Vivendi, films Vivendi, télé Vivendi, par exemple) : or le public aime papillonner et la gratuité. Ou alors, avoir la plus large exclusivité possible (encore Canal +). Pourquoi Bouyges va investir dans le nucléaire civil - et non dans TF1 ?


La convergence des écrans va permettre la convergence des talents. L’homme a besoin de connaissance et aime les histoires. C’est dans sa nature. Soyons pragmatique : l
à rentre en ligne les ‘créateurs’ – un potentiel à succès, un marché qui s’ouvre plus grand. Ce sont ceux qui seront les plus novateurs, les plus rapides, les plus ambitieux, les plus prolifiques qui survivront. (Voir tous mes posts précédents sur comment nait une idée ou ceux de début septembre).

Et les moyens offerts par ces groupes sont sans communes mesures. Leur ambition également. Leur férocité, aussi.

La révolution est en marche...

Voir le lien ci-dessous :
http://www.clubic.com/actualite-65900-google-changer-chronologie-medias.html

Je n'arrête pas de le dire, de l'expliquer, de le penser : la Révolution est en marche, la chronologie des médias va exploser, explose sous nos yeux – et les Majors françaises vont péricliter... Elles périclitent comme Kodaks face à l'avénemment du numérique.

Les anciennes mentalités françaises vont voler en éclat, celles qui séparaient en ligne maginot le cinéma, la télévision, le documentaire - bienvenue dans une nouvelle ère : de nouveaux puissants surgissent et vont tout engloutir.

Restera : le gout de l’argent et les raconteurs d’histoires pour un public plus large, parce que plus disponible plus facilement identifiable et identifié et atteignable – un médium à publicité ciblée.


On va revenir (enfin) aux fondamentaux : une histoire, un projet intime, une réalité… Le cinéma devient un produit d’appel pour les groupes de communication, les industriels de la téléphonie et de l’internet comme ce que la Haute Couture est à l’industrie du luxe, ou la Formule 1 à celle de l’automobile : un investissement marketing. Et les créateurs, les meilleurs techniciens seront employés à cela. Comme dans le Luxe ou la F1.

Tout se mêlera – plus d’étiquettes, plus de 'petit' et 'grand art', mais une histoire, un média, une forme idoine pour la raconter.


Enfin ceux qui auront des idées, ceux qui sauront les mettre en forme, ceux qui posséderont le talent de voir par dessus les épaules des géants - (re)prendront le pouvoir. Restera : les scénaristes, les réalisateurs - et le producteurs, pour unir tout cela.

mercredi 29 novembre 2006

Conjonction sans coordination

En ce moment, je lis le matin Amazones ou Princesses d’Olivia Elkaim :


et Bombay Maximum City, de
Suketu Mehta, le soir…


Le premier est une enquête qui nous explique pourquoi ‘les filles sexy, intelligentes, drôles font peur aux garçons’. Le deuxième est une ‘biographie urbaine de la plus grande mégapole d’Asie’… Ces deux livres sont aussi éloignés de moi que possibles, aussi dissemblables d’eux-mêmes qu’on peut imaginer.

Le premier est léger (dans la forme), l’autre est dense, foisonnant… Quel rapport entre la jeune chef d’entreprise croqueuse d’hommes aux rêves de petites filles, et l’extrémiste indien et pyromane (il incendie des musulmans) ?

Et pourtant : ce sont deux documents rares. Ils sonnent justes, profonds, ils donnent vie.

Je lis Amazones pour un concept sur lequel je travail. C'est donc pour le travail, en quelque sorte... J'aurai bientôt terminé la partie 'abstraite'. J'espère qu'il se concrétisera, et que je pourrai y participer. On verra bien.

L’autre est un plaisir masochiste dont je ne sais pas trop à quoi il va servir. Il se logera dans mon cerveau reptilien, pour un jour ressortir… Mais là, je ne vois pas comment…


mardi 28 novembre 2006

Prisme


Une fois n’est pas coutume, ci-joint un concept de minisérie élaboré il y a prés d’un an, et peu à peu argumenté…

http://www.lepoint.fr/sommaire.html : « Quand Ségolène parle d’ « elle »Lors d'une réunion avec son cercle rapproché, Ségolène Royal a surpris ses interlocuteurs en parlant d'elle à la troisième personne: " Il faut la soutenir, dire qu'elle fait le lien entre le local et le national "... Cette scène inédite, et bien d'autres, font tout le sel du film de 90 minutes « Candidats » , réalisé comme une fiction par Mohammed Ulad et Isabelle Mandraud, qui sera diffusé sur Canal Plus mercredi soir. » © Le Point, 27/11/2006.

Extrait du blog de Guy Birenbaum – post du 28 novembre 2006 : http://birenbaum.blog.20minutes.fr/archive/2006/11/28/withe-vador1.html
« … les batailles et tractations internes en cours - batailles et tractations dans lesquelles François Hollande lui même se trouve désormais en difficulté - sont d'une violence inouïe. Pour sûr, en surface, l'image offerte est toujours aussi belle, lisse, pure et virginale. Mais quelques mètres plus bas, dans le marigot, loin des vieux éléphants, dont les carcasses déjà décharnées pourrissent, les crocodiles sont à l'œuvre et se déchiquètent déjà entre eux. Les Rebsamen, Dray, Peillon, Montebourg and co. (liste non exhaustive) sont en train de se "partager" les dépouilles dans un climat de haine aussi sourde que sauvage. »

La mise en perspective de ces deux extraits montre de façon on ne peut plus frappante la raison d’être de ce concept. Elle illustre la qualité d’un documentaire politique mais aussi ses limites intrinsèques. Si le documentaire permet d’imprimer la scène de la ‘troisième personne’, jamais il n’entrera dans les ‘tractations internes’, dans ce cœur, pour une simple raison : les portes seront fermées. Il recueillera des témoignages, des avis – mais il ne sera pas . Prisme entendait à être complémentaire, à dépasser cette limite… Le voilà.


PRISME



Genre : politique fiction
Format :
mini-série 52’ (x 6)
Concept :
pitch & note d’intention

Contexte

Commentant les résultats d’un sondage, Le Figaro du 22 mai 2006 expliquait ceci :

« Loin de lasser les électeurs, la domination de ce duo [Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal] semble au contraire leur rendre goût à la politique : 63% se disent «intéressés» par la présidentielle, un score qui n'est en général atteint que dans les dernières semaines d'une campagne. Comme si, après avoir toujours connu, depuis la première présidentielle au suffrage universel, au moins un candidat sexagénaire, les Français attendaient avec impatience ce match de jeunes quinquagénaires. »


Pitch

‘ 100 hommes décidés peuvent prendre le pouvoir’ - François Mitterrand.

Prisme raconte l’histoire de ces hommes et de ces femmes dans leur conquête du pouvoir - là où les caméras s’arrêtent et que tout se réalise. Là où seul le prisme de la fiction révèle la vérité.

Ce récit retrace pas à pas la campagne électorale pour l'élection présidentielle 2007 des candidats du PS et de l’UMP - de la naissance de l’ambition au dernier discours d’avant premier tour. La préparation, la communication, les réunions, le marketing, les thèmes de campagnes, les basses œuvres, la préparation des meetings et des petites phrases, l’utilisation des people, le staff… jusqu’aux plages de calme du candidat : l’expression de toute la pate humaine pour et dans son accession au pouvoir. Relater sous forme de fiction les campagnes de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royale en miroir par deux journalistes du sérail – avec, pour en assurer la cohérence, le réalisateur.

Plus que tout, ce film se concentre sur l'aventure humaine extra-ordinaire d'un petit groupe d’hommes et de femmes. La volonté farouche et inaliénable du politique et les moyens mises en œuvres pour gagner.

La forme romanesque permet seule de mêler plusieurs points de vues, de faire le mélange de plusieurs personnalités, d’entremêler plusieurs univers, plusieurs campagnes en une seule : d’aller beaucoup plus loin que la voie documentaire classique en ce quelle révèle et dilate la vérité comme le prisme décompose et éclate la lumière.

Entre idéal et pragmatisme – sans pour autant être cynique : des hommes et des femmes veulent changer la société et pense avoir les moyens de leur ambition. Pour cela ils s’emploient à réussir, avec une volonté farouche, inextinguible. Absolue.

Pourtant, les protagonistes sont humains, profondément humains – et donc ambivalents, paradoxaux : ils doutent tout en étant forts de leur certitude, de leur destin.

A la fin, il n’en reste qu’un : mais on ne sait si le protagoniste gagne ou perd… la solution se trouve dans le cœur de chacun des spectateurs. Et dans le secret des urnes.

Note d’intention - Prisme

A travers leur blog, beaucoup de journalistes politiques emploie aujourd’hui une liberté de ton et de paroles tout à fait inimaginable il y a peu (cf. les blogs de Jean-Michel Aphatie, de Christophe Barbier ou de Christine Clerc, par exemple.) L’expression se désinhibe, presque se libère - elle s’épanouit à l’aube de la réalité : pourquoi la fiction ne participerait-il pas à ce mouvement ?

Nous proposons que l’écriture du scénario se déroule au fur et à mesure des soubresauts de la campagne électorale de 2007 – une écriture en direct par un ou des journalistes du sérail… (L’idéal serait d’allier deux journalistes politiques de la presse écrites, suivant chacun les deux principaux candidats à la prochaine élection présidentielle…).
Une incursion du cinéma-vérité dans notre réalité politique en quelque sorte.

Image & Musique
L’idéal serait de tourner en DV - le grain de l’image est plus granuleux, et le rythme de tournage doit être très proche de celui d’une campagne. Nous devons obtenir la même énergie. De même, nous imaginons la musique très pop, très électrique, très énergique, très dense, très euphorisante – avec en contrepoint, une musique de chambre très tendue pour les moments de repos et de solitude du candidat (pour s’en faire une représentation exacte, voir la photographie illustrant l’article d’Eric Mandonnet dans L’Express du 19/01/2006 et intitulé Sarkozy – Petits et grands secrets.

L’originalité de notre démarche par rapport aux séries télévisées diffusées prochainement sur France 2 ou Canal +, tient tant dans le sujet – une campagne électorale, la conquête du pouvoir, et non l’exercice de celui-ci – que dans la méthode d’écriture – développement du scénario en parallèle de la campagne véritable par un (des) journaliste du sérail (anonymat garantie) et un scénariste et/ou un réalisateur professionnel.

Post-scriptum

Citation de François Bayrou, dans Le Nouvel Observateur du 7 septembre 2006, à propos de son expérience de campagne présidentielle :
« L'épreuve est rude, beaucoup plus rude qu'on ne le dit, souligne-t-il. Quand j'entends Ségolène Royal dire qu'elle n'a jamais été autant attaquée, je souris : ce qu'elle subit aujourd'hui n'est rien au regard de ce qu'elle subira demain.» L'élection présidentielle est une «essoreuse, prévient le président de l'UDF, on ne vous passe rien. »

Jean-Louis Missika, sociologue des médias et auteur de La Fin de la télévision (Seuil) expliquait dans L’Express du 18 mai 2006 :
« Il existe une tradition française de révérence vis-à-vis des politiques. Je doute qu'en France on ait la capacité critique de la télévision américaine ou britannique. The West Wing n'est pas tendre avec le monde du pouvoir. »

A nous de nous inscrire en faux. Et de prendre l’initiative.

Suite à l’échec de l’Etat de Grace, Christophe Barbier, directeur de l’Express et consultant pour la série, faisait ce commentaire sur son blog (12/10/06) : « Comme Michèle (Fitoussi), je regrette que la France ne diffuse pas de séries politiques réalistes, "dramatiques", comme The West Wing, mais le propos de Grâce n'était pas celui-ci. En revanche, à vos stylos: il faut des scénarios! (…) La figure de Grâce n'a pas séduit le public parce que c'est ainsi qu'une présidente se serait comportée il y a quelques années, mais plus aujourd'hui. Tout cela n'est pas grave: on sait que la réalité dépassera, une fois de plus, la fiction. »

Je réponds : « La fiction est une passerelle pour la vérité » Hunther S. Thomson

lundi 27 novembre 2006

De la broderie...

Entendu de la bouche d'une grande maison de tissus et de broderie... (dans documentaire passant sur Paris Première)...
Sur 30.000 pièces fabriquées par lui tout au long de sa carrière, combien de véritable création ?

30. Seulement 30 - 0,10%...

Proportion qui vaut principe sur tout acte créatif... C'est à la fois rassurant et donne de l'humilité...

La phrase du jour

Lu dans Marianne de cette semaine, la citation suivante de Paul Vaillant Couturier, une application toute particulière de la loi du talion et un mode de réglement des conflis : "Pour un oeil, les deux yeux ; pour une dent, toute la geule."

Je dis : les relations humaines seraient beaucoup plus simples...

vendredi 24 novembre 2006

Le Bon Plaisir


Hier soir, aprés Cold Case, je zappais avant d'aller me coucher - et suis tombé par hasard sur Le Bon Plaisir (rediffusé, mort de Francis Girod oblige...). Je le revois toujours avec autant de délice.
Certes, certains aspects de la mise en scéne datent un peu, moins de manière et plus de force ; une utilisation de la musique un peu désuette aujourd'hui...
Mais quel scénario, quels acteurs, quelle finesse ! dans les non-dits, les silences ou les paroles... (Les auteurs et producteurs de Président aurait du revoir et analyser ce film !)

Bref, à quand un Scarface français et à quand un grand film sur le pouvoir ? Parfois, les années '70 me manquent...

jeudi 23 novembre 2006

Du beurre de cacahuète


Extrait d'un article du Figaro...


"UN TEXTE de quatre pages intitulé Le Manifeste du beurre de cacahuète ébranle Yahoo! Son auteur, Brad Garlinghouse, un senior ­vice-président du géant américain de l'Internet, a choisi d'écrire ce manifeste dont de larges extraits ont été publiés par le Wall Street Journal, pour attaquer la stratégie menée par Terry Semel, le président de Yahoo! Il estime que l'entreprise disperse ses forces tel un amateur de sandwich qui étale du beurre de cacahuète sur une tartine. « Le groupe devrait se fixer des priorités et réorganiser radicalement la structure de son management. Des têtes doivent tomber », estime Brad Garlinghouse. D'après lui, Yahoo! aurait perdu son âme en se diversifiant tous azimuts ces dernières années."
C'est pour moi une vraie problématique : trop de choses m'interressent - les possibilités me semblent infinies - et au final, je me disperse... comme ce beurre de cacahuètes...
Donc, comme il n'y a rien à faire contre sa propre nature, j'ai décidé d'être méthodique. De canaliser.
Je fais des notes, des mémos, qui synthétisent le plus simplement, et le plus concrétement possible, mes idées, mes lectures... (contexte, concept, documentation, images, post-scriptum...). Mettre ainsi sur le papier permet un recul nécessaire pour être proposable - comme une base de départ. En parallèle, je construit peu à peu une documentation (livres, articles, photos...). Ce blog est une partie de ce système personnel.
Aprés, je laisse reposer, infuser. La note me permettra, si nécessaire, d'approfondir le sujet. J'ajouterai alors de nouvelles recherches, un autre oeil, d'autres intuitions. Peut-être même que je fusionnerais deux d'entre elle...
Et de me concentrer sur celles qui semblent recéler le plus de potentiel, avoir un écho... Aujourd'hui, j'ai trois échos qui semblent favorables. Je développe donc un stade supérieur.
A tout le moins, même si cela ne donne rien, je développerai personnellement une de ces notes sous la forme de mon choix.

mercredi 22 novembre 2006

The World is Yours

Comme je m’endormais encore ce matin dans le RER, aprés la saine lecture du mercredi (Le Canard), je pris une décision importante : faire une cure de Doors. J'aime Ricky Lee Jones - mais là, je n'ai pas pu : je sombrais peu à peu dans une léthargie si douce...

De l’énergie… Je manque d'energie - on manque d’énergie. Notre monde s'ennuie d'énergie.
Elle est absente de ce qu'on regarde, de ce qu'on nous propose... Il y a des films d'action, de la violence, voire une ultra violence (voir le classement de Saw III, interdit au moins de 18 ans) - mais pour quelle énergie brute ? De celle qui ne confont pas puissance et exitation avec frénésie et agitation stérile - de celle qui vous donne l'envie de tout bouffer ? De celle qui nous anime - que nous transmet Tony Montana...

Pourquoi n'existe-t-il plus de Scarface ?

mardi 21 novembre 2006

Pas grand chose à dire de plus...

Enfin, si - un parallèle entre le cinéma et la formule 1 que j'aimerai développer, une nouvelle revue que j'ai à peine entr'ouvert, mais dont il y a plein de (petites) choses à prendre...

Mais, bon, l'image d'en-dessous est tellement réèlle... Samedi soir, je me suis couché à 20 heures, dimanche aprés-midi, j'ai dormi 4 heures, hier lundi, je ne suis pas allé travaillé, et je m'endors dans les transports le matin et le soir depuis plus d'une semaine... Donc, je ne lis presque plus.
Je déprime pas - çà m'agace terriblement.

jeudi 16 novembre 2006

mercredi 15 novembre 2006

Ardisson fait son cinéma

Je voudrais rapidement revenir sur un article paru dans le Point en date du 2 novembre 2006, et intitulé Ardisson fait son cinéma. Le fait qu’une star du petit écran rêve de cinéma n’a en soi pas beaucoup d’intérêt – sauf que… Thierry Ardisson procède de façon tout à fait originale. Je cite :

« ‘L’homme en noir’ a créé Ardimages, une société dont l’objet est de vendre aux studios un « package » : une idée, un titre, un premier développement d’une trentaine de pages. Si l’affaire est conclue, Ardisson endosse le rôle de ‘coproducteur déléguée’ et partage 50% des recettes nettes. Il pilote l’écriture du scénario (en partenariat avec un vrai story-teller), a son mot à dire sur le casting mais il délègue à son partenaire le montage financier du film, la gestion quotidienne d’une équipe de tournage, la postproduction, le marketing… »

Cette citation développe une interview accordée à Studio Magazine il y a quelques mois…

Personnellement, je pense que ce type de séparation des taches rentre dans le process de la création – et peut être appliqué à l’ensemble de l’audiovisuel : cinéma, télé, documentaire, fiction… Cette démarche rejoint celle que je développais au début de ce blog… Bref, je faisais du Ardisson sans le savoir.


Deux bémols cependant :

1) Il veut également être le coréalisateur des films (cf. également la coréalisation Frédéric Forrestier et Thomas Langmann sur le prochain Astérix) afin d’avoir le fina-cut - pour être 'producteur à l'américaine'.

2) Il semble restreindre sa société à ses propres idées, à ses propres découvertes.

Ces deux faits me laissent craindre que d’ici quelques mois, la source se tarisse…

lundi 13 novembre 2006

Retour

Le retour est assez difficile - beaucoup de travail... au travail, justement.

Je dois mettre également sur papier deux idées de concepts et préparer les posts de la semaine... J'aimerai réviser ceux déjà écris et développer des "idées en vrac"... mettre à jour ma lecture de la presse et des blogs en favoris... C'est comme une semaine qu'il faut rattraper, tout en ne perdant pas le temps présent.
J'ai déconnecté. Ce fut agréable - et pour une fois, j'ai pu travailler tôt sur mon petit cahier à spirales. Comme dit François Bayrou, "travaillé tôt, c'est prendre de l'avance sur les autres..." Mais, bon - ça fait parti des bonnes résolutions...

Mais, si jusquà samedi, je n'avais pas ouvert un livre, j'ai commencé à me rattraper. Il y a tant à penser, à comprendre - pour qu'une goutte sorte...