mardi 31 octobre 2006

Voyages, Voyages

L'hotel...

... la vue de la chambre...

... la vue du bureau...


...et dire que je pars travailler.

lundi 30 octobre 2006

En note...


Juste pour moi, deux post trés interressants de cogitoduscenariste sur comment se construit un scénario à la télévision...

http://cogitoduscenariste.hautetfort.com/archive/2006/10/27/p-c-a-t.html

http://cogitoduscenariste.hautetfort.com/archive/2006/10/25/en-travaux.html#comments


Autre post, autre thème, sur la production audiovisuelle d'ici 5 ans :

http://makingblog.blogspot.com/2006/10/laudiovisuel-europen-dans-5-ans.html

Avec en contre point, des articles du Film Français, (La Fox revient au cinéma français) et du Figaro (Tous les distributeurs de films taxés)


http://blog.lefilmfrancais.com/index.php?2006/10/23/4141-la-fox-revient-au-cinema-francais

http://www.lefigaro.fr/medias/20061028.FIG000000730_tous_les_distributeurs_de_films_taxes.html

Et pour terminer un article parue dans Telos-eu.com, La diversité culturelle ferait-elle peur au consommateur ?

http://www.telos-eu.com/2006/10/la_diversite_culturelle_ferait.php


Personnellement, je pense que tout cela est lié - qu'une logique apparait...

La réalité et la fiction...


Profitant du viaduc devant nous, et partant dés le week-end prochain pour la Martinique (voyage d'affaires), j'ai peu de temps pour écrire...

Mais j'attends avec impatience la parution de ce livre (début novembre) d'ici quelques jours...

http://www.fnac.com/Shelf/article.asp?PRID=1888689&Mn=1&Origin=EUROPE1&Ra=-1&To=0&Nu=1&Fr=0

jeudi 26 octobre 2006

La Transnitrie


Connaissez-vous la Transnitrie ? C'est mon petit jeu du moment... Non - sans doute pas.

A lire, les articles de Libération d'aujourd'hui :
http://www.liberation.fr/actualite/monde/213091.FR.php ...

à voir Lord of War, d'Andrew Niccol...

à lire, en plus,Trafic d'Armes de Laurent Léger...


et terminer par le livre ci-dessous, Transnitrie - La Poudrière de l'Europe, de Xavier Deleu, éditions Hugo doc.

Alors que peut-être...

mercredi 25 octobre 2006

Chirac

J’ai été un des plus de 4 millions de téléspectateurs à regarder le documentaire de Patrick Rotman, Chirac, lundi et mardi dernier.

Beaucoup a été écrit sur ce documentaire – certains ont pensé la première partie (Le Jeune Loup) bien meilleur que la deuxième (Le Vieux Lion). Cf. l’article du Monde daté du 20 octobre.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-825615@51-826834,0.html

Pour ma part, j’ai été saisi d’un déséquilibre flagrant : les deux parties ont la même durée – ce qui donne le sentiment, non pas de « platitude », mais de « survol » - à contrario du premier volet, ce qui accentue la frustration… Sans doute l’article ci-dessus en lien a-t-il raison : « Parce que les témoins choisis, quand ils ne sont pas des seconds couteaux dont la gouaille amuse puis lasse - comme Jean-François Probst -, tiennent trop leur langue, à l'instar de Philippe Séguin ou de Nicolas Sarkozy ? Ou qu'ils ne sont pas au coeur de l'histoire, comme Pierre Moscovici ? Une exception : Charles Pasqua, qui livre au soir de sa vie un témoignage plein de justesse et de verve. »

Je voudrais juste mettre en parallèle la biographie de François Mitterrand écrite par Jean Lacoutture, elle-même découpée en deux tomes. Le second (Les Vertiges du Sommet) comporte 730 pages pour 15 ans (édition poche) contre 511 au premier (pour plus de 60 ans).

Mais quel travail !

mardi 24 octobre 2006

Bouteille vide


C'est agaçant :

- d'avoir tant d'idées qui germent et si peu de temps pour les exploiter, les approfondir,

- de voir comment les scénaristes sont traités (à lire le lien ci-dessous et les commentaires : cas pratique et concret de l'article de Télérama)

http://cogitoduscenariste.hautetfort.com/archive/2006/10/23/mathematiques.html
- et d'avoir les capacités physiques d'un nourisson anorexique.

vendredi 20 octobre 2006

Sur le cinéma Indien


Ci-joint en lien un article sur le site Telos, et intitulé L'exception culturelle indienne ne ressemble guère à celle de la France

http://www.telos-eu.com/2006/10/lexception_culturelle_indienne.php

Juste une petite réflexion...


Hier, en lisant et annotant le scénario d’un ami, je me posais la réflexion suivante : quand un script est-il 'terminé' ? Sans doute faut-il garder à l’esprit que sa nature même, son rôle, est transitoire. Il doit être porteur de promesses ; c’est le premier support physique d’un film, le médium pour le travail des autres (réalisateur, producteur, techniciens…).

Plus prosaïquement – et c’est une expérience personnelle – le sentiment généré par un bon scénario, c’est la frustration de ne pas encore voir le film sous ses yeux. Non pas qu’il y manque l’image, le son, les acteurs dans notre esprit… Mais plutôt, que nous sommes impatients de voir réellement ces images, la texture, les acteurs, et d’entendre le son, les voix, les inflexions...

Le scénario continuera à évoluer, certes – mais, son rôle primordial (primaire) est terminé. On peut passer à autre chose. C’est le sentiment que j’ai eu lors la lecture de cette v.2. Et c’est assez jouissif.

jeudi 19 octobre 2006

Article Télérama

Ci-joint en lien un article de Télérama, Le scénario, maillon faible du cinéma ?

http://www.telerama.fr/cinema/M0610171525038.html

Désolé, faut que je travaille sur celui d'un ami...

mercredi 18 octobre 2006

Paris/Hollywood/Paris


http://www.canalplus.fr/index.php?cid=30658&pid=4&tpl=31

Je vous met en lien les horaires du fabuleux documentaire diffusé sur Canal +, Paris/Hollywood/Paris : prenez rendez-vous, faites-le vous enregistrer, ou plus...

Bref, ne le loupez pas ! C'est une obligation professionnelle !

D'ailleurs, on ne peut que s'étonner que le cinéma français - producteurs, diffuseurs, rapport avec les chaines, ambiguités, histoire de film et histoire de tournage... ne fasse pas l'objet d'un documentaire spécifique, ni même de livre allant plus loin que le pamphlet ou l'analyse abscon - un équivalent du Nouvel Hollywood ou de Sexe Mensonges & Hollywood de Peter Biskind, en fait...

Ca reste à faire - tant à faire...




lundi 16 octobre 2006

Une industrie...


http://www.lesechos.fr/journal20061016/lec1_idees/4484927.htm

A lire l'article parue dans Les Echos d'aujourd'hui et intitulé Médias : les dinosaures font de la résistance.
Malheureusement, le dessin n'apparait pas en lien...
Je vous le résume :
Un homme penché sur son ordinateur portable dit ceci à sa femme...
"D'accord, avec les nouveaux modes de diffusion, je vais moins au cinémé, mais je vois plus de film".
C'est là tout le paradoxe.

L'article du Figaro ci-dessous en lien (La MGM mise sur le cinéma indépendant), commence ainsi :
"PERSONNE n'a encore trouvé la martingale. Avec la folie du téléchargement sur Internet, Hollywood redoute les conséquences d'une crise qui, comme pour la musique, pourrait vite détruire la valeur de leur activité. Depuis cinq ans, les studios tâtonnent. Faut-il produire moins cher, raccourcir, voire supprimer les fenêtres de diffusion - cinéma, DVD, télévision... afin de satisfaire un consommateur sans complexe vis-à-vis du piratage ? Ces questions restent en suspens."

La réponse de la MGM, c'est de devenir un distributeur - voilà la réponse du Président de la MGM...
"« Les grandes majors ne savent plus produire, leur modèle est mort. Depuis plusieurs années, elles sont dans une dérive des coûts mettant en péril leur rentabilité et menaçant leur équilibre économique. En revanche, la plupart d'entre elles peuvent s'appuyer sur des catalogues de droits recelant les plus grands succès du cinéma mondial sur plusieurs décennies et détiennent un savoir-faire marketing et de distribution sur lequel elles doivent désormais s'appuyer. »"

http://www.lefigaro.fr/medias/20061014.FIG000000637_la_mgm_mise_sur_le_cinema_independant.html
De fait, si l'univers audiovisuel, n'est pas global, mais multi-local, la production (au sens industriel du terme), me fait penser à ces pôles d'activité italiens (dont j'ai oublié le nom...) : de petites entreprises, souples, réactives dans leur fonctionnement, étant en partenariat avec d'importantes sociétés...

Sans doute va-t-on vers une concentration des diffuseurs (cf. l'acquisition de YouTube par Google) et dans le même temps, une parcellisation des producteurs.

Dés lors, pour survivre, des accords de mise en commun de moyens (administratifs, logitiques, etc.) devront nécesserement être déployés entre des producteurs. (Cf. les débuts de Agathe Films et de Lazennec Productions, il y quelques années déjà). Une telle mise en commun permettrait également l'émergence d'un chaos créatif perpétuel.

Deux choses sont importantes dans une société de production : financer les frais généraux (pour survivre), et le développement (avant d'avoir un remboursement des sommes engagées lors de la mise en production effective). C'est pour cela que le développement est bien souvent clos trop vite et que la Recherche est inexistante...

vendredi 13 octobre 2006

Une bombe coréenne...

Suite à la bombe coréenne... ci-joint l'article de Karoline Postel-Vinay...
http://www.telos-eu.com/2006/10/la_vraie_bombe_nordcoreenne_ne.php

Juste pour une continuité d'info... (comme j'en ai déjà parlé...)

Etat de grace - Les raisons d'un échec...


Je vous renvoie au post du 12/10/2006 de Christophe Barbier, directeur de l'Express et consultant sur la série, pour une tentative d'explication de cet échec :
http://blogs.lexpress.fr/elysee2007/archives/2006/10/deux_ou_trois_c.html

Je retiens les éléments suivants (je cite) :

"Comme Michèle (Fitoussi), je regrette que la France ne diffuse pas de séries politiques réalistes, "dramatiques", comme The West Wing, mais le propos de Grâce n'était pas celui-ci. En revanche, à vos stylos: il faut des scénarios!"
"la figure de Grâce n'a pas séduit le public parce que c'est ainsi qu'une présidente se serait comportée il y a quelques années, mais plus aujourd'hui.
Tout cela n'est pas grave: on sait que la réalité dépassera, une fois de plus, la fiction."


Mettant en parallèle l'échec de Président et celui de l'Etat de Grace, un ami faisait ce commentaire : "le spectateur attend de la fiction autre chose qu'une redite de l'actualité ?"

Voilà ma réponse :

Le Président : à mon avis, pourquoi les gens iraient payer pour voir au cinéma ce qu’ils voient tous les jours à la télé - franchement, la réalité dépasse la fiction : qu’on soit de droite ou de gauche, c’est le spectacle !!!!. Bref, (mais c’est facile à dire maintenant) : je crois qu’ils se sont trompés dans le timing. De plus, l'action semble trop éloignée de nous, d'aujourd'hui... Avec la campagne qui se profile, la France changera d'époque politique. Rappeler l'antérieur, même proche, c'est être fatalement décalé par rapport à l'envie du public de voir devant, d'espérer, encore.

Pour Etat de Grace, c’est un peu différent : c’est le contraire de la réalité. C'est une comédie, ayant pour cadre la poltitique. Mais, l
à encore, je crois qu'il y a une erreur de timing. La politique est absent de nos écrans - et nous ne pouvons (enfin, je crois...) accepter une comédie, alors que la relation de la réalité n'existe pas, déjà en référence, sur nos écrans. De ce fait, sans doute que l'Etat de Grace est-elle venu trop tôt...

Mais la vraie morale, c’est effectivement que le cinéma ou la télé ne doit pas être une « redite de la réalité » - la fiction exprime la vérité, c’est différent. Et quand la réalité dépasse la fiction, comme c’est aujourd’hui le cas tous les jours dans cette campagne électorale, alors c’est l’échec.

Le bon positionnement ? Etre avant, devancer la réalité – exprimer une réalité non dite, non encore exprimée ; être aprés, pour éclairer le passé d’un jour nouveau. En fait, ne pas être en phase, mais décalé : l’attention du public va toujours ailleurs. De plus, pour Président, ou Etat de Grace, pour peu qu’on s’intéresse un peu à la politique, tout cela est connu, et même archi-connu. De plus, The West Wing, est porté par un vrai dramaturge, qui sait magnifier - et donne à voir la politique, la vraie
. Et les acteurs doivent être particulièrement denses : sans doute Dupontel. Mais Anne Consigny, n’avait pas l’épaisseur (à voir, à contrario, Hillary Clinton ou Ségolène Royale) ; elle semblait vraiment trop frêle, humaine.

Les concepts étaient bons – et le développement, excellent. La suite, le timing, peu adapté… Mais, c'est facile aprés coup - et je pense vraiment, qu'il faut continuer. Malheureusement pour eux, ils ont essuyé les platres...


L'art de l'euphémisme...

Dans cette histoire horrible 'd'infanticide congelé', le procureur expliquait ce matin que la mari disait n'avoir rien vu parce qu'il avait 'beaucoup de travail', qu'il était 'absorbé par son travail'...

Cela me rappelle un fait...

Lors d'un procés d'un tueur en série, ce dernier a expliqué que 's'il avait tué son père, il n'aurait pas commis toutes ces horreurs'...
Le Président se tourne vers le père : "Alors ? ..." lui dit-il.
Réponse du père : "J'ai peut-être été maladroit..."

Tout l'art de l'euphémisme...

jeudi 12 octobre 2006

Rien de rien...


Pas le moral - fatigue structurelle - pas d'idées ce matin - journée de stand-by neuronal - pas d'ernergie - se renfermer sur soi-même - petite lecture : presse & blog...
Bof...

"Tout n'est que vanité et poursuite de vent..."

(image : monochrome de Yves Klein)

mercredi 11 octobre 2006

Si TF1 s'y met...



http://www.liberation.fr/actualite/medias/209799.FR.php

A lire l'article ci-dessus... Je ne sais pas quoi en penser.
J'ai lu quelque part, que TF1 participait au financement de prés de 450 scénarios - 450 !!!
Mettre tout cela en parallèle avec l'article suivant paru dans le Figaro :


http://www.lefigaro.fr/medias/20061011.FIG000000142_walt_disney_joue_la_gratuite_sur_internet.html
Extrait :
"Autrement dit, la télévision est une plateforme de diffusion aussi importante - mais pas plus - qu'Internet ou que des distributeurs de contenus en ligne comme iTunes et son baladeur iPod. Derrière cette idée, la certitude que ce média traditionnel reste lourd, onéreux, et surtout voué à la désertion des générations les plus jeunes, celles que Rupert Murdoch, le patron de News Corp, n'a pas hésité à baptiser « the digital natives »."

A lire aussi, suite au rachat par Google de YouTube... http://www.lesechos.fr/info/comm/4483108.htm

Extrait :
"Les personnes bien informées savent que la télévision numérique est la prochaine cible. Il va devenir possible de personnaliser la publicité télévisuelle pour ceux qui la regardent sur le Net. Et de mixer contenu amateur et professionnel. Une révolution est en marche. « MyGoogle TV » est sur le point de naître. C'est le rêve que Chad Hurley et Steve Chen, les fondateurs de YouTube même pas trentenaires, avaient pour leur site."


A ce propos, lire également la réponse de Cédric, sur son blog, à une de mes questions - trés interressant... Un modèle de réponse pour être prêt sur tout ce qui précéde...

Question :
"Juste une question : sous quelle forme la présentez-vous :pitch, synopsis, note d'intention, documentation, présentation des personnages... ? Bref, sans déflorer le fond, connaitre la forme m'interresserait... Autant pour le cinéma, je sais, autant pour la télé, c'est beaucoup plus abstrait..."
Ecrit par :
Michel 10.10.2006

Réponse :
"Michel : je pense que tu parles des séries. Hé bien en fait jusqu'ici, on avait tendance à trop en faire. Or les producteurs, tout comme les diffuseurs, détestent quand le travail est déjà fait, car ils ont l'impression (même si ils ne le reconnaissent pas) qu'ils n'ont plus leur mot à dire. Alors du coup on propose un pitch qui tient en 1 petite page (d'abord le pitch global de la série puis comment commence le premier épisode, disons) et ensuite, si ça intéresse la prod, on va plus loin. Dans ce cas on fait une sorte de mini bible avec des élements de synopsis, un résumé plus détaillé de l'histoire, des portraits des personnages principaux et les éléments "forts" (tant narratifs que visuels) de la série. Parfois, on peut même rajouter une iconographie car les lieux de l'action sont importants (c'est le cas pour Remparts, par exemple). Ces dossier là font une bonne dizaine de pages en moyenne."

Ecrit par : Cedric 10.10.2006
http://cogitoduscenariste.hautetfort.com/archive/2006/10/10/rien.htm

Alain Juppé, ce grand comique..



Je ne résiste pas à reproduire l’anecdote suivante, racontée par Christophe Barbier sur son blog :

"Je me souviens qu'en 1996, Alain Juppé, alors Premier ministre, avait provoqué un déjeuner avec le service politique de l'Express, et la direction, pour régler les différends. La discussion fut d'une rare violence, surtout entre lui et Ghislaine Ottenheimer, qui s'occupait de la droite dans le journal. "Vous n'êtes pas vierge", lui lança Ghislaine, en évoquant, je crois, les affaires du RPR. "Et vous, vous êtes vierge?" lança-t-il avant de réaliser sa bévue (il parlait de choix politiques, pas de vie privée) et de rougir devant une tablée muette."

http://blogs.lexpress.fr/elysee2007/archives/2006/10/la_continuite_d.html

Comme moi...

« Elle attend que le monde change
Elle attend que changent les temps
Elle attend que ce monde étrange
Se perde et que tournent les vents
Inexorablement, elle attend...»

Grand poète, ce Jean-Jacques Goldman…

(extrait de Elle attend, de Jean-Jacques Goldman)

mardi 10 octobre 2006

De la Corée du Nord...


En ces temps troublés par la Corée du Nord, je vous renvoie vers l'analyse de Karoline Postel-Vinay (chercheuse au Ceri), parue en juillet dernier sur le site http://www.telos-eu.com/, et intitulé "Pourquoi la Corée du Nord lance ses missiles"...

http://www.telos-eu.com/2006/07/pourquoi_la_coree_du_nord_lanc.php

Juste histoire d'être un peu plus éclairé...


Lectures quotidiennes...

J'ai entamé la lecture de ce livre ce matin...

... et commencerai celui-ci ce soir...

(Si je suis à peu prés confiant de terminer le premier, le second, va me demander plus d'efforts... Mais qui ne tente rien, etc.)

Ce qui m'interresse, c'est qu'ils se répondent - c'est un sujet proche, et ensemble, cela peut donner quelque chose d'interressant. En cela, ils viennent dans le prolongement de ce petit ouvrage...


Ces lectures sont destabilisantes, entretiennent en nous plus de questions que de réponses : quand commence l'influence de notre propre inconscient ? Le libre arbitre, est-ce illusoire ? Sur quoi se base nos croyances, convictions et notre amour ? Tous manipulateurs, tous manipulés, tous fous : mais dans quelle limite ? A trop de conscience, perd-on le gout de vivre ? Ou au contraire, cela nous rend-il libre ?

lundi 9 octobre 2006

Kaiser Söze existe !

Lu, à propos du marchand d’armes Victour Bout, la phrase suivante (citation d’un témoin) dans le livre Trafic d’armes de Laurent Léger (p. 85) :
«
‘L’homme que vous cherchez n’existe que dans votre tête, dans les médias qui recyclent les mêmes histoires. On a créé un monstre du Loch Ness. Tout ça, se ne sont que des histoires fabriquées’… »
Victor Bout a inspiré le personnage de Nicolas Cage dans Lord of War
http://www.amnistia.net/news/articles/argsal/victorb/victorb_855.htm

Vrai, faux… Kaiser Söze existe !

vendredi 6 octobre 2006

Rions un peu



Ca fait longtemps que je n'avais pas ri autant !!! Qu'est-ce que ça fait du bien !

http://cogitoduscenariste.hautetfort.com/archive/2006/10/06/arnaque-saison-3.html

(voir les commentaires)

Moi, j'dis, derrière tout ça, y a un concept ! Merci Régis !

30 000 !!!!


- François Busnel : "Alberto Mangeul, combien de livres avez-vous dans votre bibliothèque ?"

- Alberto Mangeul : "30 000."

(...)

- Les avez-vous tous lu ?

- Je les ai tous ouvert. (...) Il y a des livres dont vous n'avez pas besoin de lire d'un bout à l'autre : ils vous donnent au fil du hasard, en les feuilletant, ce dont vous avez besoin... D'autres vous attendent...

Hier soir, sur Direct 8, l'émission de François Busnel, Les Livres de la 8

jeudi 5 octobre 2006

Comme disait Aznavour...


"Je ne suis pas candidate pour avoir le pouvoir (...) Je suis candidate parce ce que je sais que je ferai quelque chose avec ce pouvoir." Ségolène Royale, hier soir sur TF1.

http://www.boursier.com/vals/all/segolene-royal-n-est-pas-candidate-pour-avoir-le-pouvoir-feed-16326.htm

C'est beau comme de l'antique !

A ce propos, pourquoi je n'arrive pas à adhérer à l'Etat de Grace, la série sur France 2 : extrait du livre Les Drogués du Pouvoir, citant Georges Vedel (p. 27) : "La démocratie, contrairement à ce que l'on enseigne quelquefois, est un gouvernement viril. On veut dire par là que les rêveries de l'adolescence et de la féminité n'y ont point leur place." En complément, lire le dossier du Point de cette semaine : "Les Secrets d'un hold-up - Ségolène Royale, comment elle a raflé la mise..."

Chaos créatif



Je voudrais rapprocher deux choses n’ayant rien à voir l’une avec l’autre… Et pourtant.

Dans l’article ci-joint, Monique Dagnaud explique « Comment le numérique crée un genre littéraire » Je reproduis (paresseux) l’accroche : « L'anthropophagie entre réalité et reflet numérique, entre la banalité quotidienne et sa projection en technicolor, caractérise la psyché de l'individu moderne et bouleverse la littérature. Deux exemples puisés dans la hotte des 700 romans de la rentrée littéraire en témoignent. »
http://www.telos-eu.com/2006/09/comment_le_numerique_cree_un_g.php

Je regrette juste que l’édition du roman de Camille Laurens Ni toi ni moi ne reproduise pas le formalisme des e-mails ou des scénarios… que cela ressemble à un livre - bref, de ne pas être allée au bout de sa logique, de son idée… Mais, de fait, le numérique, 'crée' de nouvelle forme littéraire ; la littérature se nourrit de ces nouvelles façons de communiquer.
Dont acte.

Lire l’article ci-dessous.
http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/lunettesrouges/2006/10/sugimoto_les_co.html

Sculpter la lumière (voir également des ses propres yeux le travail de Pierre Soulage) : les nouvelles formes de captation et de diffusion de l’image créent déjà de nouvelles formes de récits scénaristiques. Et peut-être plus qu’avant : le téléphone portable, les vidéos sur internet, caméscope numérique… mais aussi, la généralisation des écrans plats… tout cela concours à ce que les directeurs photos ne soient plus seulement 'des métronomes de l’image', mais aussi des "sculpteurs de lumière", qu’ils s’inserent à l’écriture du scénario, au même titre que le réalisateur… Imagine-t-on Apocalypse Now sans Vittorio Storaro ?

Certes, je ne connais rien à la photographie ni au métier de directeur photo, ni même aux contraintes techniques et de production : mais, je suis dans le vrai : les principaux acteurs de l'aboutissement d’une œuvre (producteurs, scénariste, réalisateur, directeur photo et directeur son, musicien, etc.) doivent être associés dés la genèse du projet dans un chaos créatif cher à Bill Clinton.

mercredi 4 octobre 2006

Vive l'humain !

J’avais prévu de vous parler d’autre chose – ce sera pour demain : l’actualité est trop drôle !

On me demande parfois, pourquoi, bien que je ne vote pas en conscience (sic !), je m’intéresse autant à la politique.

En cela deux réponses : D’abord, ‘je suis dégagé, pas indifférent’ (selon l’expression de Pierre Desproges). Ensuite, je reprends à mon compte la phrase suivante, lue ces jours-ci dans le livre Les Drogués du Pouvoir, page 56 : « Le combat politique mêle cruauté et jeux de rôles avec une perversité que seule la dramaturgie shakespearienne peut approcher. »

Cas pratique de ce qui précède :
http://www.liberation.fr/actualite/evenement/evenement1/208471.FR.php

http://www.ouest-france.fr/Dossiers/presidentielle2007_detail.asp?idDOC=332810&idCLA=8998

mardi 3 octobre 2006

Innovation


Voir le post de Christophe Barbier daté d'hier...

http://blogs.lexpress.fr/elysee2007/archives/2006/10/kesaco_keiretsu.html

Extrait :

"Les constructeurs, assure Loos, demandent à leurs sous-traitants d’innover sans cesse, selon l’antienne : « Vos innovations d’aujourd’hui ce sont mes profits de demain, ce sont vos contrats et vos emplois d’après-demain. » Le Keiretsu français est beaucoup moins dynamique : « Diminuez vos coûts ! Si baisse le prix de vos accessoires, le prix de nos voitures baissera et nous serons tous gagnants. »"

Les innovation d'aujourd'hui sont les audiences/les entrées de demain - voir tous les post précédents sur la R&D appliqués à l'audiovisuel...

Je voudrais rapprocher cela de la politique de Warner France - un article du Film Français en lien...

http://blog.lefilmfrancais.com/index.php?2006/09/22/3816-warner-le-deuxieme-souffle


Jazz Magazine


Je voulais juste vous signaler aujourd’hui le numéro spécial de Jazz Magazine d’octobre. Vous connaissez Coltrane - achetez ce numéro et vous serez comblé. Vous ne connaissez pas Coltrane - achetez ce numéro et précipitez-vous à la Fnac la plus proche.

Quelqu’un a dit un jour qu’il y avait ‘un avant et un après Coltrane’
Alors, voilà, devant la perfection, on s’abstient. Et on écoute.



lundi 2 octobre 2006


Matthieu Viala, producteur de MakingProd, préparait sur son blog le séminaire "Scénariste en série"... Il posait un certain nombre de questions pertinentes...

Je voudrais en complément extraire ce court passage d'Henry Miller dans Les Livres de la ma vie :
« On continue d’enseigner aux hommes à créer en leur faisant étudier les œuvres des autres ou en les laissant tracer des plans et des esquisses qui ne dépasseront jamais le stade de l’ébauche. On enseigne l’art d’écrire dans des salles de classe et non pas au cœur de la vie. On propose aux étudiants des modèles qui sont censés convenir à tous les tempéraments, à toutes les intelligences. Il ne faut pas s’étonner après cela que nous produisions plus de brillants ingénieurs que d’écrivains, plus d’experts industriels que de peintres.
Je ne considère pas mes rencontres avec les livres d’un autre œil que mes rencontres avec les phénomènes de la vie ou de la pensée.»

« Aucun artiste n’a jamais atteint la grande masse palpitante de l’humanité. (…) si écrire des livres, c’est restituer ce que nous avons puisé dans le grenier de la vie, dans les réserves de nos frères et de nos sœurs inconnus, alors, je déclare : Ecrivons davantage de livres ! »

Ne pas se méprendre : toute activité requiert une technique et de la pratique – des règles de base, un solfège en quelque sorte. Et l'audiovisuel est aussi - surtout, une industrie.
Ceci étant posé, hier soir, je me demandais pourquoi je regardais, moi, FBI Portés Disparus avec plaisir. Certes, la technique est impeccable (suspens, personnages récurrents attachants...) : mais tout cela ne suffit pas - ou plus exactement, tout cela correspond à un objectif. Cette série est profondémment humaine. Proche de nous, au coeur de notre vie - et même si elle se situe à New York ou dans le reste des USA.
Série, cinéma, fiction, etc. : des techniques différentes, mais pas de recettes - et un objectif unique. Or, les producteurs recherchent et appliquent des recettes comme des assureurs quantifient le risque. Les scénaristes et les réalisateurs appliquent les techniques, mais épuisés à se battre, ils oublient le plus important... 'atteindre la grande masse palpitante de l’humanité'.