mardi 25 décembre 2007

dimanche 23 décembre 2007

Nullarbor, de David Fauquemberg

Un jeune homme en perdition part dans un voyage aux confins du bush australien, de la province de Nullarbor, plaine désertique du grand ouest australien, vers l'autre coté du monde, ce lieu à quelques centaines de kilomètres, abstrait de nudité, éloigné en toute chose, mais aussi concret que la nature la plus sauvage... Se perdre, s'en aller, l'ailleurs, une partie de pêche cauchemar comme point de passage, des rencontres de personnes aussi paumées, sans doute plus... Un livre voyage, d'étonnants voyageurs, peut-être, mais surtout un ouvrage d'une beauté stupéfiante, hallucinante - profondément, exclusivement, humaine. Tout cela forme un livre en mouvement, un livre formidable, angoissant violent, fort, dense, si proche de la grande folie, à l'interstice d'une grande sagesse.

Ecoutez David Fauquemberg dans ce lien, lisez une critique ici - et puis précipitez-vous pour le lire...

samedi 15 décembre 2007

La source de tous nos maux (2)

Mon copain Erwin m'a envoyé des images - voilà ma petite sélection : c'est le week-end, alors... Et puis une image vaut mille mots...



Et celle-ci, ma préférée...


vendredi 14 décembre 2007

La source de tous nos maux...

Petit process définit par Erwin que je trouve tout à fait vrai - je vous le livre tel quel...


Soit,

Femme = Temps + Argent (Temps = Argent)

=> Femme = Argent 2(au carré)

Donc,

L'Argent est la racine de tous nos problèmes : Argent = Problèmes

Par conséquent,

=> Femme = Problème


jeudi 13 décembre 2007

La vie et son apprentissage

Un jour - je crois que c'était Godard -, un célèbre réalisateur expliquait qu'une fois terminé, la vie de son film ne l'intéressait plus, que ce n'était plus son problème, qu'il fallait faire sans lui : il avait fait son job, et après, advienne que pourra, tout cela le laissait strictement indifférent.

A celui qui voulait en apprendre plus sur ses films, John Ford expliquait qu'il n'avait fait que a job of work : son boulot.

Et bien, la vie m'apprend cela : travailler, produire, donner le plus, le mieux à qui veut bien recevoir quelque chose de vous... Et ensuite, que faire ? Rien. Même pas attendre. Que ce soit dans sa vie professionnelle, personnelle, dans ses autres ambitions.

dimanche 9 décembre 2007

Verre Froid de Piergiorgio Di Cara

Piergiorgio Di Cara est commissaire à la brigade antimafia de Palerme. Il est aussi un auteur de roman noir. Verre Froid est son troisième roman publié en France.

L'inspecteur Salvo Riccobono quitte Palerme après avoir fait l'objet d'une tentative d'assassinat de Cosa Nostra. Il est affecté en Calabre - étrange destination au pays de la N'drangheta. Il boit plus que de raison, fume sans doute trop - bref, c'est un grand flic, un vrai solitaire, un chasseur à bout de force, mais avec assez de réflex pour tirer le fil tenu d'une enquête de routine. Faire bien son job, répondre aux questions. Et allez se coucher.

Comme tout roman noir, l'histoire est un prétexte, les personnages sont là comme par inadvertance. Seul importe le climat, l'atmosphère, l'impression, la sensation... Et les évènements, leur succession, les hommes et les femmes à l'intérieur, tous concourent à la compréhension intrinsèque d'une réalité sociale... Bah, non, mais, sans blague : c'est un bon livre. Pas un grand livre, mais un bon livre. Et puis c'est tout.


C'est violent, dense, précis et brumeux. L'enquête avance sans que Salvo comprenne quoi que ce soit. Les évènements s'enchainent, la police agit, réagit, provoque, tend des pièges, recoupent... mais sans plan d'ensemble, sans vraiment comprendre, sans dépasser le miroir. D'ailleurs cela ne semble pas être leur priorité. Un chapitre entier, la confession d'un truand, suite à la décapitation de sa femme et de sa fille, mettra les pièces du puzzle en place, à la fin... Etrangement, c'est ce décalage entre la réalité des faits révélés et la vision de Salvo, qui crée l'osmose, une réaction chimique qui donne la qualité du roman. Ils avancent tous dans le noir, flic, truands, lecteur, dans les limbes de l'alcool et du sexe facile. Comme si comprendre n'était pas le plus important, ni vraiment utile : qu'y a-t-il à comprendre face à la barbarie ?

jeudi 6 décembre 2007

Toxic - Yael Naim


Toxic Remix Britney spears Yael Naim
envoyé par maclabo
Je suis pas un fan de Britney Spears, et c'est un euphémisme - mais Toxic est vraiment sympa, et cette interprétation... bref, comme j'ai pas le temps d'écrire, ni l'envie de faire l'effort...

mercredi 5 décembre 2007

Yael Naim


Allez savoir pourquoi hier à la Fnac des Ternes, en attente de passer à la caisse - du 1er étage-, vers 14 heures, j'ai acheté ce disque de Yael Naim, en tête de gondole...

La texture de sa voix espérée, la douceur et la gravité du visage, le moment, l'instant d'une rencontre - ou plus terre à terre, la photo, l'envie de répondre à une envie... l'association avec les livres, même si je n'en comprends pas vraiment les points communs... le pourquoi pas...

C'est un disque délicat (lire la critique trés judicieuse ici) que j'écoute en boucle depuis.

dimanche 2 décembre 2007

Citation de Michel Alexandre, reprise par Marianne de cette semaine : "TF1 a demandé "The Shield"... puis n'a cessé d'édulcorer les scénarios. On a décroché."

Commentaire de Marianne : " Pendant ce temps là, à TF1, on se demande encore pourquoi les séries américaines font plus d'audience que les productions françaises."


S'il y a une différence entre The Shield et Les Experts, alors imaginez la révolution copernicienne que de passer de Joséphine à Vic Mackey... Mais bon, honnêtement, comment imaginer L.627 même à 23 h sur TF1 ?