lundi 16 octobre 2006

Une industrie...


http://www.lesechos.fr/journal20061016/lec1_idees/4484927.htm

A lire l'article parue dans Les Echos d'aujourd'hui et intitulé Médias : les dinosaures font de la résistance.
Malheureusement, le dessin n'apparait pas en lien...
Je vous le résume :
Un homme penché sur son ordinateur portable dit ceci à sa femme...
"D'accord, avec les nouveaux modes de diffusion, je vais moins au cinémé, mais je vois plus de film".
C'est là tout le paradoxe.

L'article du Figaro ci-dessous en lien (La MGM mise sur le cinéma indépendant), commence ainsi :
"PERSONNE n'a encore trouvé la martingale. Avec la folie du téléchargement sur Internet, Hollywood redoute les conséquences d'une crise qui, comme pour la musique, pourrait vite détruire la valeur de leur activité. Depuis cinq ans, les studios tâtonnent. Faut-il produire moins cher, raccourcir, voire supprimer les fenêtres de diffusion - cinéma, DVD, télévision... afin de satisfaire un consommateur sans complexe vis-à-vis du piratage ? Ces questions restent en suspens."

La réponse de la MGM, c'est de devenir un distributeur - voilà la réponse du Président de la MGM...
"« Les grandes majors ne savent plus produire, leur modèle est mort. Depuis plusieurs années, elles sont dans une dérive des coûts mettant en péril leur rentabilité et menaçant leur équilibre économique. En revanche, la plupart d'entre elles peuvent s'appuyer sur des catalogues de droits recelant les plus grands succès du cinéma mondial sur plusieurs décennies et détiennent un savoir-faire marketing et de distribution sur lequel elles doivent désormais s'appuyer. »"

http://www.lefigaro.fr/medias/20061014.FIG000000637_la_mgm_mise_sur_le_cinema_independant.html
De fait, si l'univers audiovisuel, n'est pas global, mais multi-local, la production (au sens industriel du terme), me fait penser à ces pôles d'activité italiens (dont j'ai oublié le nom...) : de petites entreprises, souples, réactives dans leur fonctionnement, étant en partenariat avec d'importantes sociétés...

Sans doute va-t-on vers une concentration des diffuseurs (cf. l'acquisition de YouTube par Google) et dans le même temps, une parcellisation des producteurs.

Dés lors, pour survivre, des accords de mise en commun de moyens (administratifs, logitiques, etc.) devront nécesserement être déployés entre des producteurs. (Cf. les débuts de Agathe Films et de Lazennec Productions, il y quelques années déjà). Une telle mise en commun permettrait également l'émergence d'un chaos créatif perpétuel.

Deux choses sont importantes dans une société de production : financer les frais généraux (pour survivre), et le développement (avant d'avoir un remboursement des sommes engagées lors de la mise en production effective). C'est pour cela que le développement est bien souvent clos trop vite et que la Recherche est inexistante...

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