mercredi 25 octobre 2006

Chirac

J’ai été un des plus de 4 millions de téléspectateurs à regarder le documentaire de Patrick Rotman, Chirac, lundi et mardi dernier.

Beaucoup a été écrit sur ce documentaire – certains ont pensé la première partie (Le Jeune Loup) bien meilleur que la deuxième (Le Vieux Lion). Cf. l’article du Monde daté du 20 octobre.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-825615@51-826834,0.html

Pour ma part, j’ai été saisi d’un déséquilibre flagrant : les deux parties ont la même durée – ce qui donne le sentiment, non pas de « platitude », mais de « survol » - à contrario du premier volet, ce qui accentue la frustration… Sans doute l’article ci-dessus en lien a-t-il raison : « Parce que les témoins choisis, quand ils ne sont pas des seconds couteaux dont la gouaille amuse puis lasse - comme Jean-François Probst -, tiennent trop leur langue, à l'instar de Philippe Séguin ou de Nicolas Sarkozy ? Ou qu'ils ne sont pas au coeur de l'histoire, comme Pierre Moscovici ? Une exception : Charles Pasqua, qui livre au soir de sa vie un témoignage plein de justesse et de verve. »

Je voudrais juste mettre en parallèle la biographie de François Mitterrand écrite par Jean Lacoutture, elle-même découpée en deux tomes. Le second (Les Vertiges du Sommet) comporte 730 pages pour 15 ans (édition poche) contre 511 au premier (pour plus de 60 ans).

Mais quel travail !

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