lundi 4 juin 2007

A la maison blanche - saison 7

La septième et ultime saison de The West Wing est sorti mercerdi dernier en DVD. Depuis, il n'est pas rare que je me couche vers les 1 heure du matin, m'ayant engoufré 3 ou 4 épisodes par soirée. Et encore, c'est parce que je suis raisonnable que je n'enclenche pas le disque suivant.

Bon, comment vous dire - je suis fan. Voilà. Nous venons de vivre, en France, en observateur attentif et concerné, une campagne présidentielle. La campagne législative bat son plein - avec un engoument moindre pourtant tant les résulats semblent acquis. Il est dés lors trés étrange de regarder une série télévisée où s'affronte deux candidats pour la Maison Blanche. Inconsciement les références sont partout : la vie, les coulisses, l'actualité modèle notre attention. Les grands enjeux - comme l'aide au développement des pays africains, le Darfour ou les affrontements sino-russes pour le pétrole... - sont clairement expliqués, sans manichéismes, dans leur insoluble compléxité à les résoudre aussi. Je ne lis plus, je ne dors plus, ma vie est fade dans tout ce qui n'est pas : mon portable sur les genoux, mes écouteurs dans les oreilles, dans mon lit. Je suis américain. Encore 7 épisodes. Mais qu'est-ce que je fous au boulot.

C'est grave docteur ?

2 commentaires:

Gilles Rammant a dit…

Je comprends aisement ton addiction à cette série. Elle est nantie d'une écriture tout bonnement excellente (les scénaristes et dialoguistes ont tout mon respect). Elle fonctionne grâce à des acteurs au jeu nuancé qui, bien que débitant des kilomètres de dialogues sur des sujets assez ardus, parviennent à développer un jeu d'une richesse sidérante. Il y aussi l'élégance avec laquelle cette série aborde les points les points politiques les plus complexes.
Que cette série soit américaine et décortique avec une telle qualité de regard des situations politiques que beaucoup s'empresseraient de caricaturer et de simplifier à outrance, cela continue de m'impressionner encore et encore.
Bref, je m'arrête là car je suis crevé et ne saurai retranscrire avec justesse l'attachement que je porte à cette série et à son caractère unique.
Beaucoup passent à côté du fait du rythme haletant des dialogues et de son ambiance géopolitique. Dommage pour eux, ceci n'est que la partie immergée de l'iceberg. Cette série a tant à offrir et à donner. En tout cas, personnellement, elle m'a beaucoup appris et apporté.

Michel a dit…

Tout pareil - je me suis encore couché à prés de 2 heures : il m'en reste 3.... Mais qu'est-ce que je fous au boulot !!!!