vendredi 23 mars 2007

De la relativité des choses...


J'ai été malade la semaine dernière. Soit, ce n'est pas grave, ni trés interressant - mais pendant une petite dizaine de jours, c'était pas fameux.

Jeudi dernier donc, moral et neurones dans les chaussettes, j'arrive au boulot.

Collègue 1, à la machine à café : "Ben qu'est-ce qui t'arrive, t'as vraiment pas l'air bien..." me demande-t-il avec une réèlle compensation dans la voix tout en ouvrant Les Echos.

Moi : "Ben..."

Lui : "Oh non ! J'ai vendu mes actions Carrefour trop tôt !"

Moi : "Ah, c'est bête..." ('c'est quoi des actions ?')

Plus tard, à mon bureau, mon boss arrive, faisant sa tournée des popotes comme tous les matins pour dire bonjour - moi, la tête dans le sac, les yeux humides, limite fiévreux, il ne me serre pas la main, ni me me salut autrement que du regard : "Il me faut ce dossier pour hier aprés-midi..."

Moi : "Ben, salut... ok..." en bon petit soldat que je suis.

Faut dire que nous avons autrement des relations plutot amicales. Mais, là, rien à foutre, fallait le truc.

C'est pas grave - rien n'est grave, et çà m'a bien fait rigoler de la relativité des choses, des relations humaines et de notre propre importance.
Sinon, j'ai une chance formidable ; je lis des bouquins fabuleux.

3 commentaires:

Florence Meichel a dit…

continuez... à lire et gardez sutout cette bonne dose d'humour...noir ! :-) :-)

laurie thin** a dit…

oui, c'est parfait ce ton cynique, c'est léger, facile à comprendre, ça ne se prend pas au sérieux et et ça donne envie de connaître la suite... Et alors, il s'est passé quoi après ? J'ai soif !

Michel a dit…

Ben, pas grand chose :j'ai passé la journéé dans une zone pas tres propice à la réflexion ; et suis me suis couché tôt...