vendredi 23 février 2007

Comme un jeux

Ce que je veux faire, c’est assez simple : écrire ce que j’ai envie de voir sur l’écran. Ne pas hésiter à prendre à coté ; ne rien se refuser : voler en face, des scènes, des images, des sons ; donner à lire également pour demander des conseils précis ; ne pas hésiter entre la réalité, les faits, et la dramaturgie : la dramaturgie. Toujours. ‘S’inspirer de’, c’est avoir des éléments à disposition, et les tordre selon sa propre volonté .

Une méthode : d’abord trouver un titre (provisoire) pour figer la volonté, lui donner corps, une existence ; le genre ; une ambition, une volonté : presque un axe philosophique. Et puis, aprés, une histoire : la laisser se développer. Inclure les personnages dans le développement. Puis, selon leur identité, leur personnalité, revenir au déroulement des faits, et ainsi de suite… Et puis écrire, réécrire, ne pas vouloir tout, tout de suite, le film parfait de son coeur en un sprint idéalisé – mais avoir confiance en soi, dans ce que, de toute façon, je vais y arriver à mettre le mot fin.

Au préalable, je vais classer et mettre dans un endroit spécifique ma documentation – livres, articles, etc. Mais, je n’ai pas envie de les relire – mais plus, de m’y référer en cas de doutes principalement. Je ne veux pas me laisser submerger par elle ni par la réalité qu'elle renvoie.

Dans un premier temps, je vais m’axer au traitement général, aux grandes étapes, aux séquences, tout en incluant, parfois, des détails (musique, phrase, dialogue, étapes, etc.) qui apparaissent dans l’instant (ne pas les perdre…). Mais le but de cette phase est d’avoir devant les yeux, une fois terminée, le cheminement, le squelette, la structure. Pour travailler sur la mécanique, la logique, l’équilibre - en dehors même des contraintes de devoir re-numéroter les séquences. Je crée les piéces d'une puzzle que j'assemble, change, diversement.


Ensuite, je prendrai chaque séquence une à une, et je la développerais au bout de sa logique propre. Je rapprocherai constamment ce détail (la scène), avec le traitement initial, que je conserverais sous les yeux.

Ensuite, je ferais les dialogues. En dernier. Je veux me focer à en écrire le moins possible - tout doit être explicite par l'image. Idéalement, ce serai un film sans dialogue, avec de la musique, des bruits, des regards, la densité des acteurs, etc. Mais sans aucuns mots. Muet. Alors, comme ce n'est pas souhaitable, je vais les restreindre au maximum.

Entre temps, je demanderais des avis à ceux qui voudront bien me tendre la main (mon mail est dispo dans le profil – n’hésitez pas)

C’est drôle, mais je commence à me prendre au jeux…



2 commentaires:

Bertrand Ploquin a dit…

Beau projet, volontaire pour t'y accompgner !

Michel a dit…

Mon mail est dans mon profil. Sinon, pour le moment, ce n'est pas encore présentable.