jeudi 1 mars 2007

Pour Cédric...

Suite à mon post de mardi dernier, je m'en voudrai de ne pas être complet, de ne pas mettre en lien l'éditorial d'Eric Libiot, parue dans l'Express d'aujourd'hui.

http://www.lexpress.fr/mag/cinema/dossier/libiot/dossier.asp

Sans doute son analyse est juste : "Bien sûr, la télé, qui cofinance le 7e art, formate les scénarios. Mais se borner à cette (juste et triste) constatation, c'est oublier que l'économie du cinéma est sur des sables mouvants et qu'elle doit, très vite, retrouver, grâce aux supports actuels, une nouvelle assise, entraînant ainsi une redéfinition de la place du petit écran dans le système. Objectif n° 1: redonner à la salle son importance."

A titre personnel, je pense que le cinéma est voué, s'il n'y prend pas garde, à devenir un produit d'appel, une vitrine marketing pour grands groupes de communication. Qu'il remplira les mêmes fonctions que la Formule 1 pour l'industrie automobile (j'en ai déjà parlé). S'il ne peut mourir des soubresaults de l'Histoire, le cinéma peut se désécher de l'intérieur en devenant unilatéral - c'est tout le sens de l'intervention de Pascal Ferran - et devenir, en plus sexy, un théatre bis.


Fréres, Soeurs, Amis, Camarades, lecteurs et lectrices : sauvons le cinéma !
(à noter que je suis sérieux)

2 commentaires:

Michel a dit…

Ghost Rider : effectivement, tu as eu ce que tu méritais. T'aurais pas eu ça avec Lady Chaterley.

laurie thin** a dit…

Mais comment s'y prendre ? Il faut réfléchir à de nouvelles solutions