lundi 26 mars 2007

Notre pays... virtuel

Je suis allé au salon du livre samedi aprés-midi... et j'ai replongé dans l'affection grâce à ce livre.
J'aime René Char, depuis longtemps et je ne sais pas pourquoi - je ne comprends pas toujours tout, mais cela n'a pas importance. Ses textes prennent sens quand on les murmure, et ce léger son, inaudible, donne à nos sens un apport profond et sensible, une humanité qu'on croit perdu. Ces textes ne se récitent pas, ce sont des poèmes au sens perdu, ils se susurrent au plus prés de nous, comme s'ils devaient à la fois sortir du papier, de notre esprit, tout en restant là, présent, prés de nous... comme un ami fidèle, à la compréhension d'un simple regard entre deux amoureux, entre deux amis que même le temps ne séparent pas.
J'aime aussi René Char pour la chance qu'il a eu d'être illustré par les plus grands - on perd, je crois peu à peu de la simplicité d'illustrer les textes. (Je rêve que mes courtes nouvelles soient illustrés avec autant d'amour). Même s'il reste les auteurs de BD qui illustrent les classiques de la littérature, ou les grands noms du jazz et de la musique.

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