vendredi 19 janvier 2007

Conclusion

Je m'inscris dans la logique exprimée par Les Cahiers du Cinéma en janvier 2006 - tout en allant au bout de celle-ci :

"De nouveaux modèles de production sont en train de naître (…). Parmi les modèles, une version lourde, inspirée des Studios hollywoodiens : des sociétés de financement et de commercialisation, qui passent commande de films à des producteurs-satellites et s’occupent de les rentabiliser sur tous les marchés."

Mais, en définitive, revenons (enfin) aux fondamentaux : une histoire, un projet intime, une réalité… et ceux qui sauront les mettre en forme, ceux qui posséderont le talent de voir par dessus les épaules des géants : (re)prendront le pouvoir.

Restera : les scénaristes, les réalisateurs - et les producteurs, pour unir tout cela, comme point de passage.

Les seules vraies questions face aux bouleversements actuels, et à venir, sont celles-ci :

- Cela affectera-t-il la façon dont on crée ?


- Cela affectera-t-il les histoires que l’on raconte ?

- Et si oui, comment ?

Au-delà de ce que nous proposons comme histoires, comme concepts, de notre propre fond… ce sont des questions que nous nous posons. Nous tâtonnons, essayons. Notre ambition est démesurée et notre démarche, humble. Nous vivons une époque charnière – sans doute autant que le passage du muet au parlant… Quoique moins "brutale", plus transitoire. Parce que plus complexe et plus profonde aussi.

La convergence des écrans peut permettre la convergence des talents. L’Homme a besoin de connaissance et aime les histoires. C’est dans sa nature. Nous pensons que sont les plus novateurs, mais aussi les plus rapides, les plus ambitieux, les plus prolifiques, qui survivront. Parce qu’en définitive…

"Il faut que tout change pour que rien ne change."



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