mercredi 6 décembre 2006

Une interview...



http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3476,36-842114@51-839358,0.html

Je ne peux qu’avoir du respect et de la considération pour Raymond Danon. Pour avoir produit une soixantaine de film dont Max et les Ferrailleurs ou L'horloger de Saint-Paul, il mérite même bien plus que cela… Mais bon, il se fout de ma considération, alors…
Ceci étant dit, le « c'était mieux avant... » de l’article en lien me laisse froid. Un cinéma est mort - et sa fonctionnalité aussi... On peut le déplorer, dénoncer les évolutions, etc. : cela ne change rien et ne sert à rien.

Le Cinéma est mort. Vive le Cinéma !

Alors les « Grenelle de la production », perso… Je m'interroge sur comment c'est aujourd’hui et surtout comment ce sera demain. Ce que je veux dire et pour faire simple :

- le métier de diffuseur connait déjà (et va connaitre encore plus) des bouleversements tels que personne ne sait quelle stratégie appliquée ;

- que le métier de producteur va devenir - redevenir- ce qu'il est par nature : un passeur et un organisateur des contingences matérielles ;

- que la compétition va devenir de plus en plus âpre – sanglante : les survivants seront les meilleurs par la diversité et la rapidité de propositions ; ceux qui auront réussi à mettre en branle leur réseaux tant au niveau des diffuseurs (quels qu'ils soient) qu'au niveau des auteurs (scénariste, réal, etc.) ; ceux qui arriveront à résoudre la seule équation qui vaille la peine d'être posée : le rapport qualité/audience potentielle et coût.
Le reste...

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