samedi 8 septembre 2007

Moi, Autruche


Depuis mon retour de congés, je ne sais pas ce qui se passe dans ma tête, et plus profondement même, mais je me fous de plus en plus de tout, et de l'actualité en particulier - pas encore de tous.

Pour être exact : fondamentalement, je me fous de tout ce qui éphémère, de ce qui ne dure pas. Non de ce qui vous donne cette sensation durable, d'éternité, et qui vous construit, de fleur à fleur. Avant, j'étais concerné, je paraissais concerné, je m'intérressais aux soubressauts toniques, mais qui s'effacent. Plus maintenant. Aujourd'hui, j'élague, je disperse, je m'axe sur un seul but : un plaisir renouvellé, la lecture, le travail, le choix du travail, de ce qui est sous-jacent. Alors, finalement, en toute chose : je me fous des titres de Une.


"(...) "Comprendre, c'est aussi beau que chanter," même si cette compréhension ne doit être que figitive. (...) Dans sa geôle de Reading, Oscar Wilde découvre que l'inattention de l'esprit est le crime fondemantal,que l'attention extrême dévoile l'accord parfait entre tous les événements d'une vie, mais sans doute aussi, sur un plus vaste plan, l'accord parfait entre tous les éléments et tous les mouvements de la Création, l'harmonie de toutes choses. Et il s'écrie : "Tout ce qui se comprend est bien." C'est la plus belle parole que je connaisse." Le Matin des Magiciens.

« Tout est dans tout et réciproquement. » comme disait Pierre Dac.

1 commentaire:

Florence Meichel a dit…

Toi, Autruche ????
Je ne lis rien d'autre que de la sagesse ? :-)
Bonne journée