samedi 15 septembre 2007

La Reine dans le palais des courants d'air de Stieg LARSSON - Millénium 3

Donc, voilà , enfin, après une longue attente, j'ai finis la trilogie de Stieg LARSSON, qui devient culte, Millénium, par son troisième et ultime volume, La Reine dans le palais des courants d'air .

J'ai déjà exprimé combien les deux premiers tomes étaient execeptionnels : des personnages que j'ai appris à aimer - Lisbeth et Super Blomkvist en tête, pris en étau entre crimes sexuels, maladie mentale, et, pour finir, espionnage, secret d'Etat et conspiration politique... Une grande fresque, un but : "Tout compte fait, cette histoire n'a pas pour sujet principal des espions et des sectes secrètes de l'Etat, mais la violonce ordinaire exercée contre les femmes, et les hommes qui rendent cela possible." Et c'est formidable.


Deux trois choses cependant sans déflorer l'histoire (voir le site d'Actes Sud en lien pour les 4e de couverture, je ne vous en dirais pas plus) : la densité et le rythme. Millénium 1 : 575 pages ; Millénium 2 : 653 ; Millénium 3 : 711. Prés de 1 200 pages, avec une même construction, un même rythme. D'abord, une trés grande lenteur, une certaine langueur, des détails précis, l'histoire fortement décrite de tous les personnages, même les plus utilitaires, qui prennent ainsi corps et coeur - une présentation lente, descriptive, une psychologie des gestes quotidiens, de l'histoire intime de chacun... Puis une accélaration forte, puissant, plus intense encore que nous avions pris notre temps, dans les 200/300 dernières pages, les actes, l'action, la concrétisation de leur être, une certaine violence, aussi - de l'utilisation particulière de la cloueuse à charpente, par exemple.
A titre personnel, je pense que La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette - Millénium 2, est le chef d'oeuvre de la trilogie. Ce dernier volume, est sans doute le moins glauque ; il est presque optimiste... Moins fort, moins puissant. "Lisbeth devient un être humaine à peu prés normal" disait DOA. Oui, ce fut un long chemin, elle fut longue la route, pour qu'elle accepte d'admettre l'Autre dans sa vie. Et peut-être aussi nous-mêmes.

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