mardi 11 septembre 2007

American Gangster

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Aprés visionnage, j'aimerai qu'on m'explique, que vous m'expliquiez - j'attends votre éclairage - pourquoi quand je vois cette bande annonce, je suis tout excité, impatient de le voir. Et pourquoi je ne ressens plus cela devant le cinéma français. Pourquoi rien aujourd'hui me donne envie comme çà ? Loin de moi de penser que la France, c'est nul, que les auteurs sont mauvais, et autres billevesées... Mais pourquoi face au cinéma français, il y a un profond ennuie, une vraie lassitude. Je ne sais pas : la musique, les acteurs (mais nous, on a François Berléand...), le budget, sans doute. Je ne sais pas. Les italiens ont eu Romanzo Criminale (bon, ok, avec de l'argent US - la Warner, je crois - n'est-ce pas Mister Fred ?)... Oui, pourquoi, chers amis, je m'ennuie au cinéma ?

Des histoires de gansters, de politique, d'héroïne, de sexe et de violence : nous ne sommes pas la Suisse ! Nous aussi, on peut avoir des "based on the true story" Et qu'est qu'on a ? Un ersatz de cinéma Suisse (Même pas Belge, total respect, pour les Belges). Et dire, qu'on a même pas Godard. Je déprime sec.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Nous sommes d'accord. Bien que participant du système, je ne peux que déplorer l'inertie générale qui nous amène, par camions, des énièmes ressucées de films pour trentenaires ou des interrogations pseudo-philo sur l'amour, la vie, la mort, pour bourgeois vieillissants de la rive gauche-caviar. Hum. Pas gagné tout ça, parce qu'en face, y'a que Taxi et les Yamakasi. ;-)

Michel a dit…

Hé dis pas de mal des Yamakasi ! On a grandit, eux et moi, dans les mêmes quartiers. Et puis, la scéne de poursuite en Afrique au début de dernier James Bond, c'était vraiment bien. ;-)
Bon, sinon, le problème est avant tout économique (voit-on TF1 ou France Télévision, produire French Ganster - cf les difficultés de production de Truands, au-delà du film lui-même, dont nous avons déjà parlé), et des sociétés comme Wild Bunch, par exemple, sont à la recherche d'une diversification de source de financement (ils viennent de lever plusieurs millions d'Euros auprés d'investisseurs). Mais comme l'arret du Conseil d'Etat confirme, dans l'affaire Warner-2003 Productions / les producteurs dits indépendants, la non éligibilité des films types Un Long Dimanche de Fiancailles au compte de soutien (Sfeic pour les intimes...), le cinéma français se coupe de l'argent américain. Au plus grand profit des groupes intégrés, au plus grand désaroi des spectateurs, des auteurs, des réalisateurs : bref, l'inertie, la sauvegarde de pres carré personnels au détriment de nous tous. C'est ainsi que les Hommes vivent, disait le poete...