jeudi 3 mai 2007

Les nouvelles fictions du capital


En ce lendemain de débat, je voudrais juste vous demander quelle est l'histoire qu'on nous raconte ? Ou plus exactement : quelles histoires entendons-nous ?

Alors que je cherchais des articles sur James Carville , (L'Express de cette semaine le présente comme "consultant électoral de renom et artisan des victoires de Bill Clinton, réputé seul capable de faire élire un candidat démocrate dans le Sud"), j'ai trouvé hier cet article de Christian Salmon, Les nouvelles fictions du capital.

C'est long (une dizaine de pages), presque un essai - et c'est passionnant. Prenez le temps de le lire, ce soir, dans le métro, dans le train. Personnellement, je ne connaissais pas le "storytelling".

Et je trouve que ça change notre écoute, du débat politique à la publicité...

2 commentaires:

Florence Meichel a dit…

Bonjour Michel

Effectivement ce texte fait ressortir un point de vue passionnant et très pertinent ! Personnellement je suis aussi très attachée à la mise en sens des scénarios de vie pour chacun ! La liberté de leurs constructions-déconstructions reste fondamentale et elle s'inscrit dans un accompagnement non-directif tel que nous le propose CR Rogers ! C'est un positionnement complexe mais riche de possibles ! Je crois qu'il ne faut pas tout assimiler à de la manipulation mais il est certain que beaucoup "jouent" avec ces histoires : a chacun de construire les siennes ! A chacun aussi la liberté de construire les siennes ou pas !
De ce point de vue, je trouve que l'environnement SL invite à se construire des histoires : le terrain est fertile pour ce genre d'expériences personnelles : mais sans doute aussi est-ce un territoire de prédilection pour certains gourous qui voudront s'y essayer à la manipulation de masse : la vigilance et le sens critique s'impose là comme ailleurs pour tous !

Très bonne journée à vous !

Michel a dit…

A titre personnel, je ne pense pas que tout est manipulation, ou à la théorie du complot. Par contre, il est interressant de comprendre comment on nous parle -même comment on pense, notre mode de fonctionnement cérébral -, de connaitre les outils, non pas de propagande, mais de communication, pour mieux exercer notre sens critique. Parce qu'effectivement de la communication efficace (et professionnelle), qu'elle soit commerciale (publicitaire) et même politique, à la propagande, il n'y qu'un pas que beaucoup peuvent franchir. Notre sens critique commence ainsi.
En tout cas, merci pour votre commentaire.