mardi 27 mars 2007

La solitude de l'auteur


Je suis allé au Salon du Livre samedi aprés-midi. Outre l'inutilité d'y aller un samedi aprés-midi (trop de monde pour moi pour découvrir quoi que ce soit, mais bon, on fait pas toujours ce qu'on veut, mon bon monsieur), ce qui m'a le plus frappé c'est la solitude des auteurs devant leur table quand tout le monde se fout de ce qu'ils ont écrit.

Il y avait foule (la queue même, principalement de jeunes filles...) pour Amélie Nothomb et son chapeau - étonnant chapeau - dans une guéritte en carton aux couleurs d'Albin Michel (à propos d'Amélie Nothomb, j'ai toujours pensé que ce pouvait être un auteur majeur si seulement elle publiait moins et travaillait plus pour s'enveler elle-même de ses oripeaux qui sont comme des bijoux clinquants... ouf !).
Mais personne pour Jean Arthuis, Jean-François Probst ou David Abiker. Il m'a semblé que souvent les éditeurs leur avaient adjoint un compagnon d'attente, pour qu'ils se sentent moins seul, pour qu'ils existent, un peu, personnellement, dans la foule... Mais, au final, tout le monde s'en foutait, on passait devant eux, dans la chaleur du parc des expositions, avec une frénésie assez étrange...

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