mercredi 17 janvier 2007

Un Peu de prospective (1/2)

Le 16 octobre 2006, en illustration d’un article parue dans Les Echos intitulé Médias : les dinosaures font de la résistance, il y avait ce dessin : Un homme penché sur son ordinateur portable dit ceci à sa femme... "D'accord, avec les nouveaux modes de diffusion, je vais moins au cinéma, mais je vois plus de film". C'est là tout le paradoxe.

Le 14 octobre 2006, un article du Figaro (La MGM mise sur le cinéma indépendant), commençait ainsi :

"PERSONNE n'a encore trouvé la martingale. Avec la folie du téléchargement sur Internet, Hollywood redoute les conséquences d'une crise qui, comme pour la musique, pourrait vite détruire la valeur de leur activité. Depuis cinq ans, les studios tâtonnent. Faut-il produire moins cher, raccourcir, voire supprimer les fenêtres de diffusion - cinéma, DVD, télévision... afin de satisfaire un consommateur sans complexe vis-à-vis du piratage ? Ces questions restent en suspens."

La MGM, par la voix de son président, donnait la réponse suivante...

"Les grandes majors ne savent plus produire, leur modèle est mort. Depuis plusieurs années, elles sont dans une dérive des coûts mettant en péril leur rentabilité et menaçant leur équilibre économique. En revanche, la plupart d'entre elles peuvent s'appuyer sur des catalogues de droits recelant les plus grands succès du cinéma mondial sur plusieurs décennies et détiennent un savoir-faire marketing et de distribution sur lequel elles doivent désormais s'appuyer."



Si l'audiovisuel n'est pas global, mais multi-local, sans doute va-t-on vers une concentration des diffuseurs (cf. l'acquisition de YouTube par Google) et dans le même temps, une parcellisation – un éparpillement plus important encore, des producteurs.

Aucun commentaire: