lundi 15 janvier 2007

Plus qu’une ligne éditoriale…

Mais, plus qu’une ligne, c’est une méthode de travail - simple, issue de l’expérience et de l’observation, qui est résumée ci-après. Pour répondre à la convergence des écrans, il est nécessaire de décloisonner, de faire converger les talents vers un but simple : grâce à un concept fort, un angle original, raconter une histoire humaine.

Le challenge ne signifie rien si l’homme n’est pas au centre de nos préoccupations. Ce ne sont ni les idées ni la technologie mais les personnes, qui les vivent, qui font la différence entre le potentiel d’un succès et un échec : parler de cœur à cœur au travers d’histoires sincères et vraies.

A cette fin :

- L’alchimie des rencontres peut, doit permettre l’émergence, économiquement viable, d’une ‘nouvelle vague’ dans l’industrie audiovisuelle en France. Les talents existent. De plus, les nouvelles technologies sont l’outil idoine qui permet d’être tout à la fois plus efficace, plus précis et plus rapide… En cela internet démultiplie le potentiel, la vitesse et les connexions.

- Nous avons l’esprit sentinelle - tout lire, tout voir, tout entendre : lecture de la presse, des revues spécialisées, des livres - sciences, politiques, artistiques… Mais aussi, savoir flâner chez les libraires, sur les ondes ou dans les festivals (cinémas, musiques, BD…).

- Il faut pouvoir animer un réseau de rabatteurs d’idées et de partenariats (journalistes, éditeurs, artistes…) afin que les mailles des filets soient suffisamment serrées et créer ainsi un appel d’air pour capter, happer les talents : les nouveaux, les anciens, les délaissés…

Tout cela et bien d’autre, afin de générer l’interaction de ces éléments et faire ‘jaillir l’étincelle de l’inconscient’.

Cependant, comme en toute chose, la notion de pitch, la production de concept, ne se suffit pas à elle-même. Bien sur que non ! Elle sert pourtant à construire sa propre sincérité avec comme point d’ancrage ces quelques mots. C’est l’alliage du travail conscient et inconscient, la volonté farouche d’aller au bout d’une idée... Tout le processus de création s'imbrique, découle de ce travail initial. Notre but est de démultiplier les propositions et les potentiels - d’agir en effet de levier et de croissance.

Nous parlions d'avoir toujours un vivier d'idées en soi, à coté de soi, une sorte de soupe organique où se rencontrerait perpétuellement des concepts, des fiches de lecture, des rencontres... : Nous voulons partager et créer un réceptacle à émulation, à émulsion.

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