vendredi 22 décembre 2006

Quelques définitions…


J’ai lu dans la préface qu’Ed McBain a écrit pour le recueil de novellas ci-dessus, les définitions suivants :

Pour une nouvelle : 5 000 mots,
un roman : 60 000 mots,
et une novella : entre 10 000 et 40 000 mots.

Cette ‘obsession’ des mots me rappelle bien celle d’Hemingway - à lire sa correspondance parue avec l’intégrale de ses nouvelles, chez Gallimard, collection Quatro – les auteurs étaient payés au nombre de mots, comme les feuilletonistes du XIXe siècle l’étaient à la ligne (d’où la multiplicité des dialogues à rallonge, particulièrement visible dans le Comte de Monte-Cristo, par exemple…).

Donc, la semaine prochaine je recycle, me repose – ne réfléchis plus, ne lis plus, n’écris plus… Et après, je passerai à autre chose, la semaine suivante…

Deux trois choses à noter : je n’ai jamais vraiment tenté de les faire éditer – le nombre des envois à des éditeurs doit être de quatre ou cinq tout au plus. Et encore… Beaucoup édite sur le net, dans leur blog, pour espérer conquérir un public, une expression hors système. C’est pour moi, sans doute aussi un peu vrai. Mais j’ai pour elles plus un attachement affectif qu’une véritable ambition. Les mettre sur le blog, c'est surement terminer un travail de deuil, libérer des enfants turbulents qui n'ont pas donnés pleine satisfaction...

L’année 2007 marquera la fin d’un lent processus personnel. Dont acte. Passons à autre chose.

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