lundi 30 avril 2007

Le traducteur et "l'ego surdimensionné" de Nicolas Sarkozy


A lire, à lire, à lire...



"Vous m'avez souris. Ne dites pas non..."


Les enfants du paradis
envoyé par MELMOTH

Je continue ma déconnexion intelligente - juste pour vous faire partager l'une de mes scènes de cinéma préférées... Qui est un vade-mecum rêvé de séduction, aussi.

samedi 28 avril 2007

Question ?

Juste une question - connaissez-vous un site internet qui agrège, sélectionne, propose des graphistes ? Qui permet de faire le lien ? Une sorte de galerie virtuelle donnant accès à... Plus qu'un portail, un lieu de sélection, résultat d'une patiente recherche et d'une ambition...

Plus je navigue, plus je suis épaté par la qualité, la diversité des graphistes et des photographes... Il y a certes les galeries d'art virtuelles, mais il n'y a pas (ou peu) de politique éditoriale - c'est touffu - et pour tout dire fatiguant... C'est plus un bazar, le souk quoi (j'exagère, mais quand même...)

De même, l'accés à des courts métrages se fait par le biais de Youtube ou de Dailymotion, ou de sites perso. mais... comment dire... il y a un peu tout et n'importe quoi.


PS : en fait, je suis parti de cette constatation lue dans cet article, Némo, planète inédite : "Némo est surtout un oasis de découverte de quelques films impassables ailleurs. Ou peut-être sur Arte, mais alors très tard et sur un complet malentendu."


A lire ce post de Laurie, à qui j'ai honteusement piqué le travail...

Au présent du Subjectif



Pas envie d'écrire, ou alors en italique - juste pour vous faire partager Au présent du Subjectif, découvert grâce à Pénélope Jolicoeur.

Naviguez, regardez, laissez-vous porter - j'avais l'impression d'être dans une galerie d'art spécialisée dans le dessin : c'est parfois poétique, drôle ou décalé, simple ou magique...

vendredi 27 avril 2007

Patti Smith

Je voudrais faire une cure de désintoxication intellectuelle - pour me ressourcer, un peu, me recentrer - j'ai une longue lettre à écrire...

J'écoute Patti Smith en boucle... http://www.myspace.com/pattismith


jeudi 26 avril 2007

Carbonisé

Je suis carbo - presque inflammable...

PS : et tout le monde s'en fout... même moi, c'est dire...

mercredi 25 avril 2007

"Le Marché de la faim"


Aujourd'hui sort sur les écrans, un documentaire, Le Marché de la faim. Je vous renvoie à l'article du Monde d'aujourd'hui.

A vomir.



Littell, barrières et limites

Je viens de lire le post suivant de Pierre Assouline, Littell, barrières et limites

Si je n'ai pas lu Les Bienveillants - comment vous dire : cela fait partie des livres que j'ai renoncé à lire, par lâcheté en quelque sorte, sans doute... je trouve la parole de Jonathan Littell passionnante : sur le fond, et sur la forme...

The Doors - Break On Through


The Doors - Break On Through
envoyé par djoik
Pas d'énergie - alors, un peu de vitamines...

lundi 23 avril 2007

Cercle des Auteurs de Blogs

Voilà, c'est fait : je me lance, je participe au Cercle des Auteurs de Blogs - le CAB pour les intimes. C'est un Groupe sur Google, créé depuis un peu moins d'une semaine. Son but est (enfin, je crois... si j'ai tout compris, mais c'est pas sur) de créer une émulation propices à l'écriture, grâce aux nouvelles technologies. L'idée en revient à Denis, sur ce post. C'est comme un atelier, un lieu "virtuel" de création.

Nous en sommes à déposer des concepts, des idées, des projets... Naturellement, sans même y avoir vraiment discuté, nous nous sommes mis d'accord pour le format d'une série télé, 52'. Nous sommes en train de nous accorder sur un sujet (en ce moment, cela semble être l'environnement qui tient la corde, mais cela peut bien sur changer...), dans l'espoir que beaucoup apporteront leur contribution. On peut parler, simplement - échanger : voire fusionner nos projets.

Nous sommes ouverts à la discussion - et je pense sincèrement que chacun peut y trouver sa place, en fonction de ses envies, de ses compétences ou de ce qu'il peut, ou veut, apporter. Ainsi, Aurélie veut "bien entrer au CAB en qualité de consultante".

Comme c'est un outils de travail, l'accès est réservé aux seuls les membres, qui peuvent consulter le contenu du groupe, la liste des membres. Il est possible de demander une invitation pour s'inscrire.

E-mail du groupe :
cercleab@googlegroups.com , et vous pouvez Envoyer un e-mail au propriétaire

Pour reprendre les termes de Lavistah : "Pourquoi pas nous? On est pas plus bête que les autres, au contraire... On partage la même passion et on est prêt à donner beaucoup pour elle. J'aimerais vraiment essayer cette expérience avec vous."

N'hésitez pas à venir : il n'y a rien à gagner, rien à boire, seulement l'espoir de créer quelque chose.

vendredi 20 avril 2007

Une maison d'édition publie des oeuvres issues de blogs

Article du Monde daté du 19/04/07 : Une maison d'édition publie des oeuvres issues de blogs

On en reparlera dans un prochain post.

Inspiration 2

Réponse à Inspiration 1

(1) Visiblement, les scénaristes de Gattaca se sont inspirés des travaux (entre autre, bien sur) de Lee Silver, professeur à Princeton.

Pitch de Gattaca : "Dans un futur proche et non précisé, une société hautement technologique pratique l'eugénisme : les gamètes des parents sont triés afin de concevoir in vitro des enfants ayant le moins de défauts possibles. Bien que cela soit officiellement interdit, les sociétés recourent à des analyses ADN afin de sélectionner leurs employés ; les personnes conçues de manière naturelle se retrouvent de fait reléguées aux tâches subalternes."

Extrait d'un de ses discours du scientifique : "[Dans quelques centaines d’années] les Génétiquement Riches (GR) - qui représentent 10 % de la population américaine - seront tous porteurs de gènes synthétiques. L’économie, les médias, l’industrie des loisirs et de la connaissance seront contrôlés à tous les niveaux par des membres de la classe des GR (...). Les Naturels fourniront des services à bas prix ou travailleront comme manoeuvres. A terme, la classe des GR et la classe des Naturels formeront deux espèces distinctes ne disposant plus d’aucune possibilité de procréer entre elles et ayant l’une pour l’autre autant d’intérêt sensuel que l’homme actuel en a pour le chimpanzé."

(2) Le personnage de Karla dans les romans de John Le Carré : l'auteur s'est inspiré de Marcus Wolf, maître espion est-allemand.

(3) Le docteur Folamour, a été inspiré par Hermann Kahn.

(4) le vieil avocat, joué par Christopher Plummer, dans Syriana : la "rencontre" d'un avocat nommé John Mac Cloy dans le livre d'Eric Laurent, La Face caché du Pétrole, m'a fait furieusement penser à ce personnage... J'extrapole peut-être un peu dans ce cas précis - mais à la lecture...

Tout ça pour vous dire quoi : lisons, lisons, lisons - soyons curieux, passionnés, sachons ne pas écrire... pour mieux écrire.

Cas pratique dans le livre que je lis en ce moment - A La Recherche du Royaume d'Irène Frain, dans un prochain post (dès que je l'aurait terminé...)

Messi ! Messi ! Messi ! Messi ! Messi ! Messi ! Messi !

jeudi 19 avril 2007

J'aime pas Les Experts !

http://www.ecrans.fr/spip.php?article1168

J'aime pas Les Experts. J'ose. Pour moi, c'est nul et affligeant - pire : répétitif - à l'intérieur même des épisodes, c'est dire.

Il y a quelques mois, j'avais demandé à mes collègues pourquoi elles aimaient Joséphine Ange Gardien. Pour moi c'était une démarche sincère d'ethnologie, la découverte d'un nouveau peuple : la ménagère de moins de 50 ans et téléspectatrice de TF1.

Leur réponse a été unanime : 'c'est positif' ; 'ça donne de l'espoir' (sic !) ; 'c'est gentil et sain' - c'est sûr que par rapport à The Shield... C'est sur aussi que je prends Mimi Mathy quand elle veut en combat singulier - alors que Vic Mc Key... Oauis, je le prend quand même, où il veut, quand il veut. D'abord, j'ai peur de (presque) personne, ensuite, c'est qu'un personnage de celluloïde ou pire, numérique.

J'aime pas Les Experts.

Mercredi soir, le blondinet se penche sur le parre-choc d'un 4x4 ou d'une berline je sais plus, d'un type en peignoir. Accroupis, s'ensuit le dialogue suivant :
- Le Blondinet, au type : "Vous voyiez cette substance ?"
- Le Type en peignoir : "Oui, qu'est-ce que c'est ?"
- Le Blondinet : "De la cervelle humaine"
- Le Type en peignoir : "Qu'est-ce que ça veut dire ?"
- Le Blondinet : "Qu'un homme est mort".
Musique sur le blondinet pensif - tin ! tin !

CQFD.

"Pourquoi vous aimez Les Experts ?" "C'est scientifique." - La preuve.

Inspiration

Aurélie, dans son blog, parlait récemment de l'inspiration.

Je voudrais juste rebondir sur son texte, pour vous proposer un petit jeu - en ce moment, j'ai beaucoup de travail, donc, je comble (y faut bien mon bon monsieur) : connaissez-vous les sources d'inspiration (potentielles ou avérées) de ces quelques exemples :

- le scientifique qui visiblement inspira Gattaca,

- du personnage de Karla, maître espion soviétique de John Le Carré,

- Le docteur Folamour,

- le vieil avocat, joué par Christopher Plummer, dirigeant le cabinet d'avocat "chargée de favoriser en coulisses la fusion entre deux pétrolières américaines" dans Syriana.

Etc.

En fait, nous recyclons. J'ai lu sur un blog récemment que la différence entre talent et le génie, selon Schopenhauer (je cite de mémoire), c'est que 'le talent permet de mettre la flèche dans le coeur de la cible, alors que les autres n'y arrivent pas ; le génie, c'est mettre la flèche dans le coeur d'une cible que les autres n'ont pas encore vus'.

Deux questions en fait se posent à nous : sommes-nous efficaces, c'est à dire atteignons-nous la cible, lorsque nous entreprenons l'expression d'un sujet, d'une histoire - touchons nous l'autre, dans son coeur ? Mais aussi : quelle cible - quel sujet, quel sentiment... - existe à nos yeux et qui n'est pas encore visible à ceux des autres ?

Insomnie

Travis Bickle explique que l'insomnie, c'est simplement une journée sans rupture. Une seule et unique journée - qui dure, et dure, qui n'en finit pas, qui n'en finit plus, qui persiste, sourde, lancinante, douloureuse, comateuse, existentielle, qui anhile toutes facultés morales, mentales, d'humanité.

Nous sommes dans la nuit de mercredi à jeudi, il est 4 heures 07 - 08 maintenant.



mardi 17 avril 2007

Travail


Bouf, je travail en ce moment.... mais, j'ai des responsabilités, une famille, un emprunt, des enfants, des collaboratrices (ouais, il parait...), des objectifs, ici, des projets, ailleurs, une voiture (même si je ne sais pas conduire - c'est phobique), de la musique - trop peu -, des livres - beaucoup trop peu. Un chat aussi. Et un raton-laveur.
C'est bête, mais j'ai plein de truc à vous raconter sur le pétrole, la seconde guerre mondiale, la prochaine aussi, sur les révélations du Monde concernant ce que savait la DGSE sur Al Qaïda... Mais bon, faut bien que je nourrisse mon raton-laveur...

lundi 16 avril 2007

Manque d'ambition - Et donc ?

"Un critique disait récemment que c'est le genre de film impossible en France. Par manque de compétences, de scénaristes, de réalisateurs... d'argent ? (voir les problèmes de Christophe Gans pour monter ses propres films en France...) Non. D'ambition."

Pourquoi ce manque d'ambition en France ? Parce que l'économie du cinéma français va... trop bien. Je m'explique.

Aujourd'hui, combien de films sont produits en France ? Plus ou moins, 200 - 203 en 2006, pour être exact. Qui finance les films ? La télévision et les aides publiques (directes - CNC, région, Europe ; et indirectes, via les sofica - par l'économie d'impôts qu'engendre l'investissement dans ces structures). C'est à dire que la rentabilité d'un film ne repose pas sur la salle. Si le cinéma a toujours été fait par des gens de cinéma, il était généralement financé par des gens qui n'avait pas un besoin éditorial du programme différent (banquiers, distributeurs, exploitants).

Or, une cassure semble se poursuivre, se confirmer, entre les films à plus de 7 millions d'euros de budget - 67,7% des films produits ; et les autres. En pourcentage, on peut séparer les films en trois catégories :
- Plus de 7 M€ : 67,7%
- entre 4 et 7 M€ : 11,6%
- moins de 4 M€ : 20,6%
Preuve par l'absurde, pour les films au budget compris entre 4 et 5 M€, le pourcentage est de... 3,5%... (Je vous renvoie au rapport annuel du CNC La production cinématographique en 2006.)

On pourrait penser que les films à plus de 7 M€ sont des films ambitieux (décors, costumes, historiques), ou avec des effets spéciaux grandioses, novateurs... (A tire d'exemple, Astérix aux jeux olympiques est déclaré pour 78,07 M€). Non, le principal poste en inflation est le casting. Comme aux USA : plus de moyens dans plus de représentativité par le casting. En parallèle, ce qu'on cherche fondementalement, ce n'est pas le succés en salles (qui est, dans l'économie d'un film, la cerise sur le gateau...), mais de bonnes audiences en prime-time, ou bien la fourniture de programmes (presque) de flux. Pour résumer : plus d'argent dans le casting, moins sur l'écran et plus spécifiquement dans l'histoire, pour espérer un bon audimat ; moins d'investissement pour des films considérés comme des programmes de flux (pourquoi mettre plus d'argent sur ce qui va passer sur Canal+ Cinéma à 23 h 30 ou le lundi matin vers 8 h 45 ?). J'exagère, mais quand même.

En fait, on produit des films couteux, mais au fond peu ambitieux ; ou des films ambitieux, mais aux moyens de plus en plus comptés : de toute façon, on s'en fout, ils feront l'aller-retour sur les écrans et combleront les cases de la grille des programmes. C'est le problème soulevé par la réalisatrice de Lady Chaterley lors de la cérémonie des Césars. A l'autre bout de la chaîne, voire également l'impossibilité par Christophe Gans de monter Rahan. C'est la raison de la réflexion ci-dessus, et des statistiques présentes. La France ne manque ni de talents, ni d'argent, ni d'envie du public - ni même de producteurs de talent (voir le travail de Wild Bunch), mais de financiers qui restent des financiers. Or ceux-ci sont surtout, avant tout, des directeurs de programmes. Eux manquent d'ambition, cette génération-là manque d'ambition pour le cinéma. Et de culture. Mais, ce sont eux, qui possèdent les cordons de la bourse. Voilà pourquoi Sunshine ne peut exister en France - qu'on l'aime ou pas, qu'on préfère Pascale Ferran ou Christophe Gans, l'un n'excluant pas l'autre, on a trop tendance à l'oublier.

La grande question, c'est malgré tout, comment "arrêter de se flageller," car, c'est vrai, "ça ne sert à rien", il faut "se concentrer sur son travail !" (pour reprendre les expressions de Bertrand). Grace au net, à une nouvelles génération, imaginative tant du point de vue des films que des méthodes de production exécutives et délégués ? Je ne sais pas. Ce que je sais, c'est qu'il y a un manque - et que ce manque donne une fenêtre d'opportunité.

dimanche 15 avril 2007

Sunshine


Sunshine (Bande Annonce VOST)
envoyé par Terminator2006
J'ai été voir hier Sunshine de Danny Boyle - j'ai adoré. C'est plus qu'un "bon film", c'est un film intelligent, très bien écrit, sans manichéisme, sans facilités, pleins de trouvailles, et plus profond qu'il ne semble. Je suis enthousiaste.

Un critique disait récemment que c'est le genre de film impossible en France. Par manque de compétences, de scénaristes, de réalisateurs... d'argent ? (voir les problèmes de Christophe Gans pour monter ses propres films en France...)
Non. D'ambition.

vendredi 13 avril 2007

Joy Division - Atmosphere



N'ayant pas vraiment le temps d'écrire en ce moment - comme un trop plein dans mon emploi du temps, et un (petit) vide dans les mots - alors, voilà la musique de ma tendre jeunesse qui s'enfuit...

jeudi 12 avril 2007

L'helvetica a 50 ans


Pas grand chose aujourd'hui - rien en fait. Ou plutôt, plein de choses dans la tête - mais surtout une incroyable envie de ne rien écrire. Non, juste cet article du Monde.

Pour plus d'infos, cet article sur Google.

mercredi 11 avril 2007

Manchester United vs Roma 10/4/2007 champion's league 7 - 1

Je voudrais juste dire à mes lectrices, regardez comme le football peut être beau...

France Gall - Debranche


France Gall - Debranche
envoyé par hakim93200


J'essaie - mais, bon...

samedi 7 avril 2007

La politique c'est Sheakspeare, en pire


Dans la série : j'adore la politique : voici.

John Coltrane Alabama

John Coltrane Alabama - prélude

Je viens de trouver sur Dailymotion, une vidéo de John Coltrane - Alabama.

Ce morceau a été composé aprés l'incendie criminel d'une église, en Alabama. Deux petites filles sont mortes.

Comment vous expliquer ce que je ressens - si ce n'est une infinie passion pour ce pur génie, ce "saxophoniste ultime". Gratitude pour sa musique, pour l'osmose ressentit à son écoute, une osmose au monde, une justification de l'existence - Gratitude d'avoir existé, de le vivre encore aujourd'hui. J'aime John Coltrane.

jeudi 5 avril 2007

Technology Review

J'ai découvert par hasard l'édition française de la revue du MIT. Je suis fan.

Présentation de la revue sur le site de Courrier Internatonal : "Fondée en 1899, la revue est installée sur le campus du célèbre Massachusetts Institute of Technology (MIT). C’est le magazine des ingénieurs, des scientifiques et des hommes d’affaires soucieux de s’informer des nouvelles tendances technologiques et des décisions politiques en la matière."

Autant, les revues et magazines français scientifiques sont, soit trop superficiels, soit trop ardus, pour ceux, qui, comme moi, ne comprennent rien à la science et aux technologies - autant, là, c'est clair, limpide, simple, divers - tout en étant complet et passionnant.

Je mets en lien le site français.

mercredi 4 avril 2007

Comme s'il en pleuvait... 2/2

Synopsis

Cette enquête se pose au confluent des industriels parmi les plus puissants de la planète (Microsoft, Google, News Corp, France Télécom, TF1, Viacom, etc.), des artistes les plus influents (cf. le discours de Martin Scorsese à la Cinémathèque Française le 26 septembre 2005) et des Etats (voir la norme Télévision Sans Frontière de la commission européenne ou la probable extension du financement du cinéma aux opérateurs de télécommunications, en France).

Elle se décline en deux axes.

Premier Axe

Relater dans le détail, par le biais d’intervenants, acteurs et observateurs, les problématiques liées à ces bouleversements : Communication, Technologies de l’information (opérateurs télécom, cablo-opérateurs...), Nouvelles Technologies (internet & logiciels) : trois industries qui se cristallisent sur un même terrain - nous.


- Boulversements techniques : impact du numérique & des nouvelles technologies - la convergence des écrans.

- Boulversements socioculturels – qui sont tout à la fois à la source et la conséquence de ces questions.

- Boulversements de modèles économiques différents qui convergent : quelles stratégies pour quelles sources de revenus ? (abonnements, publicités…)

- Web 2.0, web 3.0, communauté virtuelle, jeux vidéo et long train… Vers une nouvelle approche de la culture et du divertissement ?

- Cas particulier : La télévision aujourd’hui face à ces bouleversements – La fin de la télévision, est-elle réellement envisageable ?

Deuxième Axe

Tout en développant les points ci-dessus, nous pourrons faire le lien avec la question posée par l’Académie des Beaux-arts à l’automne 2004, dans leur lettre d’information : Quel avenir pour le cinéma au XXIe siècle ? Ou en d’autres termes : Le cinéma aujourd’hui nécessite une nouvelle façon de produire, de concevoir les films, et de distribuer… pour quel cinéma demain ?


Conclusion : faisons un peu de prospective…

Nous sommes en 2016 : - voir la fiction de Christian Jegourel en
lien ;

puis, en 2030 : cf. le livre de Jacques Attali, Une Brève Histoire de l’Avenir.

L’enquête se déroulerait sur 12 mois – comme une sorte de work in progress d’une période que nous considérons comme charnière (cf. le préambule à ce post)


Questions cadres…

Quelle est, d’après vous, la nature des enjeux ?
- D’un point de vue économique ?
- Et socioculturel ?

Quelle(s) stratégie(s) pour quel(s) modèle(s) économique(s), aujourd’hui et demain, pour :
- Les télécommunications ?
- Internet ?
- La communication et les médias au sens large et la télévision en particulier ?
- Pour les trois confondus en une seule industrie ?

En quoi la convergence des écrans et la généralisation d’internet à haut débit affectera-t-elle la nature des divertissements proposés ?
- Pour quelle façon de les financer ? Publicité, abonnement, autres ?
- Pour quelle façon de les produire et de les distribuer ? Quel avenir pour le cinéma au XXIe siècle ?
- Reste-t-il encore une place pour l’art ?
- Impact du numérique sur la production, la distribution et l’exploitation ?

Outre le fait de donner à l’ensemble une cohérence, ces questions visent également à souligner parfois les différences d’appréciation (entre Microsoft et Google, par exemple), voire les contradictions dans le discours des intervenants (entre les chaines de télévision et les opérateurs de télécommunication, les chaines de télévision entre elles…).

Nous pouvons néanmoins répartir nos intervenants (putatifs) en deux groupes : les acteurs (industriels, producteurs, distributeurs…), et les observateurs

Acteurs (rencontres idéales...)

Vincent Bolloré, Président du Groupe Bolloré (actionnaire majoritaire ou de référence de Direct 8 – chaine de la TNT – et du groupe HAVAS) Nouvel entrant dans le monde de la communication (publicité, chaine de TV…).

Thierry Ardisson, animateur et producteur de télévision. Nouvel acteur dans la production cinématographique - avec un modèle économique novateur en France.

Jeffrey Skoll, ancien dirigeant d’e-Bay, fondateur de Participant Productions - Nouvel acteur dans la production cinématographique US.

Brad Garlinghouse, senior ­vice-président de Yahoo ! Auteur de la note intitulée Le Manifeste du beurre de cacahuète - disponible sur ce
lien

Janus Friis et Niklas Zennström, fondateurs de Kaaza et de Sykpe, qui entendent révolutionner l'industrie de la télévision, comme ils l'ont fait avec la musique et les télécommunications. Il s'agit d'"allier le meilleur de la télévision au meilleur d'Internet" avec Joost-- in Le Monde du 29/12/2006.

Arnaud Lagardère, Président du Groupe Lagardère. « Groupe français, leader dans les Médias et les Hautes Technologies, Lagardère concrétise le mariage réussi entre deux univers complémentaires. Deux activités alliant créativité, modernité mais aussi deux domaines de souveraineté pour notre pays. Des champs d'action où le Groupe a démontré son savoir-faire et sa légitimité » - présentation du groupe sur son site internet.

Harry Sloan, Président de la MGM, qui déclara en octobre 2006 : « Nous, producteurs de Hollywood devons-nous poser trois questions : Qu'est-ce qu'une major, que sait-elle faire et que ne sait-elle pas faire ? »

Todd Wagner, 2929 Entertainment, producteur de Good Night and Good luck. Il propose pour les films les plus modestes une réduction, voire une fusion des fenêtres d'exploitation comme la salle et la vidéo.

Mais aussi : Stéphane Courbit, Président d’Endemol France. Tout simplement le plus important producteur de télévisions en France… ; Jean-Bernard Levy, Président du Directoire de Vivendi et Bertrand Meheut, Président du Directoire de Canal + ; Patrick Le Lay, et Etienne Mougeotte, respectivement Président et Vice-président de TF1 ; Nicolas de Tavernost, Président du Directoire de M6 ; Guy Verrechia, Président d’UGC, premier exploitant de salles de cinéma en Europe ; Luc Besson et Pierre-Ange Le Pogam, Président et producteurs d’Europa Corp...
Et encore, Jean-Philippe Tirel, Directeur Général de Wild Bunch, distributeur cinématogrpahique parmi les plus novateurs en France ; Guillaume Colboc et Benjamin Pommeraud, respectivement fondateur et producteur exécutif de Guyomcorp, nouvel acteur dans la production cinématographique, avec un modèle économique novateur en France ; Frédérique Dumas, productrice, chargée par France Télécom d’animer sa filiale de production cinématographique. Et encore... Warner, Google, Yahoo !, News Corps, Nicolas Seydoux, Président de Gaumont - premier producteur français ; Jérôme Seydoux, Président de Pathé, etc, etc…

Observateurs (rencontres idéales...)

Jacques Attali, essayiste et romancier, en autre… Pour un peu de prospective d’un des esprits les plus brillants de sa génération. En prenant pour base ses analyses parues dans son blog, ses éditoriaux et son dernier ouvrage, Une Brève Histoire de l’Avenir.

Francis Pisani, journaliste. Observateur des nouvelles technologies (cf. son blog ) et de leur impact dans la vie quotidienne…

Jean-Louis Missika, professeur à Science-Po Paris, essayiste. Auteur de La Fin de la Télévision, ouvrage dans le quel nous trouvons cette phrase : "Le numérique, entraine une convergence des entreprises, et petit à petit, une confusion des métiers".

René Bonnell, essayiste. René Bonnell a exercé la fonction de directeur du cinéma de Canal + (1984 – 1996) et de vice-président de StudioCanal. Il est l’auteur de la 25e Image, Une économie de l’audiovisuel, ouvrage de référence, dont la quatrième édition est sortie en décembre 2006.

Image & son

Les matières principales de ce documentaire sont les interviews accordées par les acteurs et les observateurs de ces sujets. Tout se joue donc dans la confrontation et dans le montage des discours. La position statique, intervention, face caméra, fond indéterminé, etc… nous impose de penser en photographe, avec un soin particulier pour le cadrage et la lumière.

Nous devons nous efforcer de définir un regard, plus qu’une image. Il peut être intéressant de prendre les contraintes budgétaires et formelles comme constitutif du documentaire ; en faire un parti pris stylistique en somme. En effet, nous parlons de nouvelles technologies, de numérique, de convergence des écrans, de façons différentes de produire… de leur impact sur notre vie et sur un art, le cinéma. Pourquoi ne pas tourner en numérique, selon les opportunités que peuvent nous donner le matériel disponible. Pour ce qui est des interventions étrangères (principalement aux USA), elles peuvent s’effectuer par le biais de webcam reliées directement à la caméra.


Post-scriptum

Le 16 octobre 2006, en illustration d’un article parue dans Les Echos intitulé Médias : les dinosaures font de la résistance, il y avait ce dessin : Un homme penché sur son ordinateur portable dit ceci à sa femme... "D'accord, avec les nouveaux modes de diffusion, je vais moins au cinéma, mais je vois plus de film".

C'est là tout le paradoxe.

Comme s'il en pleuvait... 1/2


Hier, est parue cette information :

"EchoStar et Google ont annoncé la mise en place à partir de mai prochain d’un système automatisé pour l’achat, la vente et la diffusion de publicités à la télévision, système qui sera associé à un outil de mesure de l’impact des publicités. Ce système de publicité, façon Google Adwords sur Internet, concernera le réseau national « DISH Network » d'Echostar, qui comprend 125 chaînes par satellite, et compte 13,1 millions d'abonnés. Google aura accès à une partie de la publicité du réseau national « DISH Network » d'Echostar. Cet accord est le premier du genre entre un fournisseur de télévision payante d’envergure nationale et Google."

J'ai conçues, il y quelques mois, ce concept de documentaire, plus comme une synthèse de ma documentation, qu'une véritable volonté de développer (j'ai trop peu prospecté, encore une fois...) - je profite de cette nouvelle, pour vous le soumettre...



Comme s'il en pleuvait...

Genre : Documentaire
Format : Long Métrage



Contexte : en introduction...

"Au cours d’une présentation de ses résultats auprès d’investisseurs, Eric Schmid, le patron du moteur californien à indiqué que fin 2006, Google possédait 11,2 milliards de dollars de trésorerie. C’est une augmentation de 40% par rapport à 2006 (8 milliards de dollars) malgré les énormes investissements réalisés dans de puissants data centers. Le patron de Google a expliqué que les activités de hight tech généraient d’énormes profits rapidement mais qu’il n’était pas toujours simple de savoir comment les réinvestir."
Synthèse réalisée par Christian Jegourel sur le post suivant.

Cette citation explicite l'énormité des enjeux et des moyens mis en œuvre dans les bouleversements qui agitent actuellement le monde des technologies de l’information, de la communication – et du cinéma. Jamais dans l’Histoire, trois industries ne se sont (con)fondues dans un art au point d’en modifier sa nature même. Jamais les impacts sociologiques n’ont été aussi rapides, fulgurants… jusqu’à créer des réalités virtuelles.

De notre point de vue, nous sommes dans une situation comparable à celle des premiers pionniers du pétrole.

Et même au-delà.


Beaux livres

Je feuilletais ce livre récemment...

Plus que l'histoire, j'ai été subjugué par la qualité des images - leur beauté, magnifiée par une très belle impression (format, papier, images...). Pour 12 €, nous avons accès à un livre d'art.


J'ai donc une question - ou plutôt deux : Pourquoi réserver ce type de livre aux enfants ? Pourquoi ne pas illustrer pareillement des nouvelles, de la poésie, ou même des romans ?


La question du public qu'on espère - peut-être, mais s'il faut savoir innover, prendre quelques risques, oser donner, non pas - transmettre du rêve. Et là, c'est universel. La question du prix est un faux problème (Cf. ci-dessus)


(Voir également le site - la qualité des images est identique à celles du livre...)

Un nouveau blog rien qu'à moi (non mais)

Étant résolu à appliquer à moi-même ce que je théorise à longueur de post, j'ai décidé d'employer les nouvelles technologies pour écrire - non, en fait, comme outils aux prémices de l'écriture.

Ce que je retiens surtout de la méthode précédente, c'est que pour 's'insérer dans les interstices de la réalité', il faut dans un premier temps, renoncer à écrire - pour se nourrir. Je le savais, j'en étais conscient - mais, par simple flemme, je renoncais.

J'ai donc créé un blog parallèle, qui vise à être plus un outils disponible en ligne (donc pour moi facilement consultable au travail, pour tout vous dire...) qu'un vrai blog cherchant un lectorat (comme Affinités, par exemple, ou même Seine Amère). Je serai le seul à y avoir accés - avec Mister Fred, ou quelques autres, s'ils veulent suivre l'évolution de mon travail (je suis assez disposé à l'ouvrir, mais avec parcimonie. Je ne suis pas sur qu'un simple work-in-progress au terme plus qu'aléatoire soit trés interressant...) Ce sera mon bloc-note : avec les sources (internet), les documents en PDF, mes synthéses, etc. Je vais ainsi respecter la méthode définie dans mon post d'hier :

- Recherche & documentations ad hoc et connexes.

- Traitement trés trés détaillé & personnages centraux (à grands traits)

- Rédaction à proprement parlé. Il sera ainsi utilisé comme un outil me permettant d'avoir à disposition tout mon travail.

Si je réfléchis tout le temps et sur trop de choses à la fois, je n'ai que trés peu de plages de travail continus, où je me pose et tempère mon caractère impulsif, impatient. En fait, j'essaie de compenser en travaillant dans ma tête le plus possible afin d'exploiter au maximum mes courts instants de rédaction (compris entre 5 et 45 minutes...) . C'est en cela que cet outil va me servir. Enfin, je crois...

Mes problématiques sont donc (pour le moment) purement techniques :

- comment insérer sur blogger, un document PDF,

- comme insérer sur blogger, un podcast musical...

Si quelqu'un peut me donner des indications en commentaires...

mardi 3 avril 2007

Modèle économique

En réponse à Anonyme et de son commentaire sur Mon pays virtuel, une ambition,

Sur la question de comment en vivre - et du modèle économique :

- La diffusion sur Second Life (sur l'idée de Florence) : je crois que ce monde virtuel est payant ; donc, pas de problème. Les avatars vont au cinéma, paient leur place... pour un téléchargement tout à fait réel...

- Ensuite, pourquoi faut-il nécessairement que ce soit gratuit ? Une place de cinéma, c'est +/- 9 € ; le prix d'un album sur Itunes, c'est $ 9.99. On doit donc pouvoir trouver un modèle économique viable, qui comprend :

  • Le coût de production & des investissements nécessaires au développement de la fiction (ordinateurs, logiciels...)
  • Le coût de la mise en ligne & et de le sécurisation des droits d'auteurs (DRM) et des paiements en ligne (CB, etc.).
  • Quelques frais fixes... mais là, la dématérialisation (presque) totale me semble requise...
  • La rémunération des associés/auteurs : les intervenants peuvent être considérés comme des partenaires (scénaristes, réalisateurs, techniciens, producteurs, voire inclure la promotion...) qui participent à part définie à la bonne fin de "l'oeuvre" et qui se répartissent les revenus générés par la diffusion. On amplifie l'apport en industrie, et on limite les rémunarations annexes. Bref, on applique un esprit start-up au modèle de production audiovisuel.

Quand à savoir si je peux travailler sur un tel projet, la réponse est oui ; si je peux le faire seul, la réponse est non. D'abord, parce que c'est pas marrant, ensuite, parce que je suis nul en informatique. Quand à être le premier à oser, pourquoi pas - il y a toujours une prime au premier entrant - mais cela n'est pas "indispensable" : il faut juste être le meilleur sur le fond et la forme - à l'exemple de Google. Le mode de diffusion, en l'occurrence, c'est plus une révolution marketing qu'autre chose.

A lire l'article suivant, sur Google et la chronologie des médias - ça vient, ça vient... Mais en ici, c'est un mode de diffusion alternatif. Mais c'est interressant à titre de prix d'appel $ 3.99, soit 2.98 €...

lundi 2 avril 2007

Ecrire, c'est d'abord lire


Je voudrais revenir aux entretiens promotionnels fait par DOA, et mis en ligne sur le site de Gallimard, et particulièrement à deux séquences, les numéros 3 et 4 :

- Séquence 3 : Votre manière d'écrire s'inspire-elle de celle de James Ellroy ?

- Séquence 4 : Comment parvenez-vous à décrire de l'intérieur de fonctionnement des cellules terroristes et des services de renseignements ?

Je vous laisse vous faire votre propre synthèse ; voici la mienne, dans laquelle sont inclus des commentaires personnels, sans nécessairement faire de différence.

Je retiens tout d'abord une phrase : "insérer de la fiction dans les interstices de la réalité" ; puis, ensuite, une méthode.

Documentation & gestation
Une fois que nous avons une thématique (un sujet, une intuition, une envie), il nous faut, tout d'abord, nous l'approprier complètement, totalement, par une documentation fournies ad hoc mais aussi sur les sujets connexes. Une fois que nous avons une vision juste de l'ensemble, nous devons lire d'autres sources pour compléter les premières. Mais il est également nécessaire d'aller trouver l'expérience où elle se trouve, de faire des rencontres, le but étant de donner de la chair, du sang et pas seulement l'étalage d'une connaissance livresque un peu vain dans le cadre de la fiction. A mon avis, les nouvelles technologies peuvent être une accélérateurs de contacts...

Peu à peu, durant cette phase de gestation, l'histoire apparaît clairement, avec quelques personnages archétypeaux, comme si l'inconscient travaillait sans nous, mélangeant, malaxant la matière brute de la documentation.

Rédaction du traitement
Nous pouvons alors entreprendre la rédaction d'un document très structuré, très détaillé, qui comprendra l'ensemble de l'histoire. Un traitement de cinéma, en quelque sorte, mais peut-être paradoxalement plus synthétique et plus détaillé...

Rédaction du roman
Viens alors la r
édaction à proprement parlé du roman, avec la mise en mouvement des personnages, qui évoluent, de façon intenglible selon leur propre psychologie. Comme s'ils prenaient vie, indépedanment de l'auteur, mais dans le cadre de l'histoire, comme des personnes réèls dans le cadre de leur propre vie.

Vikram Seth raconte dans son roman Deux Vies, la genèse de son roman "indien" qui allait devenir Un Garcon Convenable. Ainsi, il croyait l'achever en un ou deux ans, et qu'il ferait entre 300 et 400 pages. Finalement, l'oeuvre fit 1 200 pages, et cela lui prit 7 ans. "... le roman, qui s'ouvrait par un fasueux mariage, était habité par tant de personnages qui succitait mon intérêt que j'allais devoir cesser d'écrire pendant au moins une année pour me donner le temps de me familiariser avec les univers variés - droit, politique, adminstration, médecine, agriculture, industrie, commerce, éducation, musique, religion, etc - dans lesquels ces personnages évoluaient. (...) Au lieu de me sentire entravé par ces recherches, je me rendis compte qu'elles m'inspiraient de nouvelles idées."

Et pourtant, The Observer écrivit : "En terminant sa lecture, personne ne peut souhaiter que ce roman fût plus court."
C'est cette pharse dans la quatrième de couverture qui me le fit acheter hier - ou plus exactement qui emporta ma décision. Depuis un certain temps déjà, je le prenais, le reposait, puis, encore et encore, au fil de mes visites à la Fnac des Termes... Impressionné par son poid - (1212 pages !!!) Finalement, je laisse Deux Vies que j'ai commencé hier (pour le reprendre - ou pas), pour finalement lire celui-ci. Peut-être fallait-il commencer le premier pour aller vers l'autre...

Mon pays virtuel, une ambition

Depuis plusieurs jours, je réfléchis et j'aimerai avoir un retour sous forme de commentaires ou d'avis personnel (mon mail est dans mon profil).

Je mets en ligne des post sur la convergence et son impact plus culturel et sociologique que technologique. C'est, dans la même logique, une vidéo de présentation des fondateurs de Rue 89. Dans celle-ci, un des journalistes expliquait qu'ils tentaient de créer une nouvelle façon de pratiquer le journalisme uniquement sur le web, et pour le web, en mettant en relation trois axes de développement et de production de l'information : le journaliste, l'expert et l'internaute.

Ma réflexion est donc la suivante : est-il envisageable de créer une oeuvre de fiction uniquement sur le web, par le web et pour le web. Et si oui, comment. Une oeuvre :

- dont le médium initial est le web - ou toute transposition ultérieur nécessiterait une adaptation (comme un roman vers le cinéma, par exemple).

- et qui utiliserait toutes les potentialités du web, tant technologiques (liens, musique, vidéo...) que sociologiques (réseau, oeuvre collaborative, etc...).

Mon ami met son scénario sur internet - et voilà ce que je me dis : il faut qu'il l'enveloppe des ressources propres à ce médias. (cf. les commentaires). Mais il faut aller plus loin encore - et c'est ma démarche. Des serpents dans l'avion a été écrit avec 'l'aide des internautes' - mais c'était pour un film. Et je suis très réservé quand à l'approche collaborative en elle-même - tout et n'importe quoi, le bon et le trés mauvais se cotoient, et la séparation, la hiérarchisation devient vite fatiguante, improductive.

Pourtant, je pressens qu'un tel projet ne peut être mené seul -comme un film de cinéma, plusieurs compétences et plusieurs personnalités peuvent s'épanouir dans un cadre commun si large qu'il donne des possibilités d'expression pour chacun. Je suis également conscient des limites intrinséques du web, du cadre spécifique de son écriture. Il est fastidieux, par exemple, de lire de longs textes (oups, comme celui-ci), de se concentrer, de consulter l'intégralité des liens proposés. Mais les limites n'en sont plus si elles font parties intégrantes de l'acte créatif.

Les droits d'auteur sont aussi un soucis. A moins de penser en terme de collages, comme si l'association de tout ou parti d'autres oeuvres était une nouvelle création : un podcast (vidéo ou sonore), un lien spécifique, etc. qui viennent illustrer, densifier l'histoire même. Pour tenir un lecteur, il faut une histoire qui se déroule, qui déroule, à l'exemple des romans feuilletons du 19e siècle. Serait-ce cela : créer un feuilleton à l'image des oeuvres d'Alexandre Dumas ou d'Eugène Sue, mais avec les moyens d'internet et du web 2.

Ou bien le journal intime, la vision personnelle de plusieurs personnages racontant leurs histoires, de leur point de vue... Comme un roman épistolaire. Un roman feuilleton, épistolaire, avec photos, sons, images, création graphique, liens et documentations... Une histoires a plusieurs niveaux : le premier (lecture, spectateur des images et des sons) ; le deuxième : le commentaire, l'avis, l'analyse, la proposition ; le troisième : l'accés aux liens, comme mise en abime, perpétuelle, infinie. Des carnets intimes qui se croisent, s'entrecroisent, s'entrechoquent...

Ou alors, une oeuvre plus intellectuelle, mais plus ésotérique, plus abscons aussi. Quoique les deux ne soient pas antinomiques.

Je ne sais pas, je tatonne - mais sans doute existe-il déjà des tentatives.

PS : lisez le commentaire de "Fabb" dans le post suivant : à la fois éclairant, fabuleux, lucide : voilà la voie (j'adore internet - il est daté du 31 mars dernier, et j'étais passé à coté...)

dimanche 1 avril 2007

Rue89 - la vidéo


envoyé par

Présentation de Rue89
envoyé par benoitraphael


Voilà la présentation de RUE89 - voir également leur blog (en lien).

Leur projet est plus qu'intéressant ; nécessaire.