mercredi 28 février 2007

Trois voeux

Je suis allé à la Fnac des Ternes ce lundi. J'ai été raisonnable - j'ai même reposé deux livres : le Marc Ferro et le dernier Arnaldur Indridason, La Voix. Je n'ai même pas vraiment recherché plus que ça La Publicité Autrement . Et pourtant, j'ai grevé mon budget du mois prochain - me suis même fritté avec ma banquière… Mais ce n’est pas grave : j’ai acheté ce livre, et l’argent n’a que peu d’importance en comparaison à la joie de le regarder.



Je vous renvoie sur le post de Pierre Assouline du 7 décembre 2006, dont le titre était Autour de minuit. Il en parle mieux que moi.

Son post commence par ces mots : « Il faut être fou de jazz pour avoir envie d’un tel livre. Les autres, s’abstenir. » Sans doute. Sans doute faut-il avoir ressentie une émotion particulière à l’écoute quasi-religieuse de Monk, de Bird ou de Sonny Rollins. Ou bien, entretenir une dévotion proche de la béatitude pour Miles Davis ou John Coltrane, pour apprécier entrer, un peu, dans leur intimité, et toucher du doigt ce livre comme on effleure leur musique - malgré la qualité aléatoire des clichés.

J’ai rencontré la première fois Pannonica de Koenigswarter dans la lecture de la biographie de

Thelonious Monk par Laurent de Wilde (à lire pour qui veut comprendre le jazz et la musique, mais c’est une autre histoire). Elle y était attentionnée, discrète – précieuse. Nous cherchons tous une justification à notre existence – un but qui transcende la valeur de notre âme, simplement. Etre là, à l’aboutissement du chemin, connaître sa raison d’être.

Etre précieux à quelqu’un - ce serait déjà pas si mal.

Trois voeux ?
- Le bonheur pour mes proches,
- Exister,
- Trouver ma place.

Et vous ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

pourquoi pas:)