mardi 1 janvier 2008

N'importe quoi

Souvent, des gens, d'autres gens, me disent "tu achètes tout et n'importe quoi !" Ouais, et alors ? Mais finalement, comme je dépense plus que je peux absorber (du genre 1 pour 10 - quand même...), je me justifie donc sur certain de mes derniers achats. Je connais quelqu'un dont la femme a collectionné, fut un temps, les armoires - si, si, les vraies, les normandes et les autres, surtout des antiques, XVIIIe ou XIXe -, alors pourquoi pas les bouquins...

Donc voilà, quelques livres et en une ou deux phrases, le pourquoi de la chose...

Les gens indispensables ne meurent pas, Amir Gutfreund (Gallimard). Pour le titre, tout simplement.

La cage aux lézard, Haren Connely (Buchet Castel). Pour la Birmanie.

Les exécuteurs, Harald Welzer (Galliamard). 4e de couv. " "Je ne suis pas le monstre qu'on fait de moi. Je suis victime d'une erreur de raisonnement." déclare Adolf Eichmann."

La mort blanche,
Olivier Weber (Albin Michel). Pour le trafic de drogue (héroïne), dans l'Afghanistan actuelle.

Les rois écarlates, Tim Willocks (L'Olivier). Parce que c'est Tim Willocks et que j'ai adoré Bad City Blues.

Le dramaturge, Ken Bruen (Gallimard). Pour Ken Bruen, tout simplement. C'est ma détente, l'assurance de décompression, un bon moment, mon bon moment pour repartir. C'est un livre entre deux livres, en quelques sorte. Comme les Tom Sharpe - Outrage public à la pudeur (10/18), dernier ouvrage acheté - seul, auteur qui me fit rire, tout simplement le bonheur de lire, et de rire à la folie...

La marche, E.L. Doctorow
(L'Olivier). Parce que je n'ai jamais lu Doctorow, et que je voulais lire un western.

La dame blanche, Christian Bobin
(Gallimard). Pour Emily Dickinson, un amour de jeunesse...

La magie du cosmos, Brian Greene (Folio).Même si je ne comprend rien de rien à la physique théorique, qu'en mathématique j'ai toujours eu 1 an de retard (je comprenais systématiquement l'année d'après les notions présentées...), dés que je peux, j'achète dans l'espoir de comprendre... Comme quoi.

De la propagande, Noam Chomsky (10/18). Il faut lire Noam Chomsky. Çà lave la tête. Faut y revenir, toujours, dès qu'on le peut.

Twelve bar blues, Patrick Neate. (Intervalles). Pour le jazz. Au source du jazz.

Etc. Etc...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Personnellement, je pense qu'on ne choisit pas ses lectures au hasard... ou alors c'est un drôle de hasard. Donc ton cas ne confine pas au "n'importe quoi", tout au plus de l'excès de curiosité ? je n'ai lu aucun des livres mentionnés dans cette liste, peut être Christian Bobin me tente, je ne l'ai jamais lu !
bye,
Flora

Michel a dit…

Je suis assez d'accord - il n'y a pas de hasard, mais un ensemble de perception, d'éléments dans l'inconscient qui mènent à faire des choix... "Excès de curiosité" est une très jolie expression. Le Christian Bobin est vraiment bien - mais faut acheter avec un recueil d'Emily Dickinson (les deux se complètent).

Anonyme a dit…

Je viens de consulter le site de José Corti sur Emily Dickinson que je ne connaissais pas... quelle inculture ! je vais me rattraper, tenter de le faire... dès que possible ! A bientôt,
Flora