vendredi 17 août 2007

Le roman saisi par les séries télé

Une évidence - j'aime les évidences : "mais bon sang, mais c'est bien sûr ! Pourquoi n'y ai-je pas penser avant ?"

Comme par exemple, cet article du Nouvel Obs de cette semaine, Le roman saisi par les séries télé - extrait du premier paragraphe :

"L'heure n'est plus à l'orthodoxie, elle est au remixage sauvage. D'évidence, la fatwa pesant sur le mélange des genres ne fait pas recette chez les générations grandies en prise directe avec les écrans (console de jeux, télé câblée, ordinateur ouvert sur la Toile, téléphone mobile). Pour s'en être scandalisés, les gardiens du dogme (d'Alain Finkielkraut à Richard Millet) ont aussitôt voué à la déculturation la vague montante, coupable de préférer «The Shield» à «l'Esprit des lois» ou une partie de «Résident Evil 4» aux six versions de «l'Annonce faite à Marie». En quoi, leur «Tout ce qui dévoile nos rides est à bannir» aura rapproché nos Cassandre des Homais et des Verdurin qui pestèrent contre les novateurs de leur époque."

Voilà le chemin, voilà la vie : voilà la foi : "Voilà pourquoi les nouveaux fabulistes, qui passent par l'imprimerie, doivent beaucoup à leurs aînés imagiers. Avec une audace inouïe, ceux-là ont tout détabouisé et tout repolitisé."

Just do-it, camarade. Just do-it.

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