... mais je lis toujours autant !
J'ai rassemblé plus d'une dizaine d'ouvrages différents, sur le sujet en tant que tel, et sur des sujets annexes et connexes, théoriques et pratiques, en plus des articles dénichés sur le net. Et je n'en suis qu'au début. J'essaie d'appliquer la même méthode que celle décrite par DOA. Me dispersant malgré moi, je ne lis plus que des ouvrages avec cet objectif là : mon projet.
La biographie non autorisée de Bernard Arnaud fait donc partie de l'ensemble. J'avance lentement, mais avec méthode. Sans ambitions.
Pour l'heure, je lis (ou relis) la documentation et synthètise sur de petites fiches les éléments les plus importants relevés - je dois avouer que j'ai tendance à maltraiter les livres : crayon à la main, j'écris, j'enrage, corne les pages... En parallèle, je note également toutes les idées qui me viennent - scènes, personnages, structure, lieux, etc. ; mais aussi, les recherches à faire, les livres à lire, les détails à rechercher... J'ai déjà limité le choix de mes sujets à 3 axes spécifiques. Ensuite, je définirais les personnages - nom, personnalité, biographie, ascendances, les connexions... Puis viendra le traitement. Et enfin, la rédaction.
Avant, je cherchais absolument à résoudre toutes les questions en même temps. Devant l'ampleur de la tâche, son impossibilité physique et psychique, j'abandonnais. Aujourd'hui, je me concentre sur l'instant, ma lecture, l'idée du moment. Les questions restent en suspens ; mais, je me dis qu'elles trouverons leurs réponses, le moment venu. Je ne veux pas les éluder - seulement, les prendre en compte avec suffisament d'éléments en moi pour être sur de mes choix. Pour rester concentrer, aussi. Par exemple, je ne sais pas encore la forme que l'histoire prendra : roman, scénario - je n'arrive pas à faire de choix. Mais je n'en suis pas là.
Je ne pense pas que mon idée, mon concept est révolutionnaire. Mais, je sais aussi que j'ai touché juste. Et cela suffit à mon bonheur.
Mon état d'esprit aussi change. Je voulais écrire pour être lu, avoir une existence. Aujourd'hui, c'est seulement une voie, un parcours plus qu'un but.
Ce qui est étrange dans tout cela, c'est l'équilibre à apporter : chercher dans la documentation, l'humain, la scène, l'acte, l'action. Seulement, uniquement, l'action comme révélateur des personnages. Je rêve de taiseux, de musique, de dialogues concentrés sur l'essentiel. Pas de scénes utilitaires qui transmettent l'information, mais une suite logique, implacable : un fil naturel, la nature de l'humain.
2 commentaires:
La révolution, elle se fait souvent malgré soi. Ce sont finalement les autres qui décident si une idée est révolutionnaire ou pas. Pour celui qui l'a eue, elle ne reste longtemps qu'une simple idée... Et elle ne vaut rien, tant qu'elle n'est pas concrétisée.
Un réalisateur que j'ai fréquenté un temps et dont je tairai le nom m'a un jour dit: mieux un mauvais film qu'un projet qui demeure potentiellement bon.
BàT.
Ca c'est vrai - je le garderai pour moi!!!! Merci
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