mercredi 2 mai 2007

Les Soprano, saison 6 - Partie 1


J'ai acheté ce coffret lundi dernier ; j'en ai déjà visionné la moitié des 12 épisodes. Cette première partie de l'ultime saison est-elle à la hauteur de nos souvenirs, de notre envie, en tout cas de la mienne ? Ma réponse est oui, sans conteste, même si elle semble plus dans la norme que la cinquième saison - à mon sens la meilleur.

Ce qui particulièrement jouissif, c'est la perfection de l'écriture, la perfection de l'interprétation, de la réalisation, de la production. Je n'arrive pas à discerner la mécanique, les raccourcis, à anticiper les évolutions. Les auteurs écrivent en causes / conséquences, homogénéité des personnages et contradictions intérieures... J'ai toujours ressentie Les Soprano comme un long métrage de plusieurs heures, qui prend son temps, qui vous enveloppe, vous inclus dans sa propre vie. Vous êtes au New-Jersey, à la fois si prés de New-York, et si loin... si prés de ces tueurs, témoins muets de leurs horreurs, et de leur tendresse, de leur préoccupations stratégique : quelles patissereries acheter après le boulot... Et les consultations du docteur Melfi deviennent les nôtres, leurs conversations, leur interrogations se poursuivent, en nous, presque dans un rapport schizophrène - le rapport à notre mère, qui de toute façon essaira tôt ou tard de nous tuer ; nos enfants, que nous finirons un jour, c'est fatal, par trahir... Ce que nous cachons, à nous-mêmes, aux autres. Bon, j'exagère, un peu, comme d'habitude.


Eugène est un mafieux de la famille de Tony - ils s'occupent des paris clandestins, et fait office de tueur à l'occasion. Ils viennent, lui et sa famille, d'hériter de 2 millions de dollars. Il demande à prendre sa retraite, en Floride, où ils envisagent d'acheter une belle et grande maison.
Tony refuse.
Eugène se dispute avec sa femme suite à cette "bulle du Pape". Il argumente que, finalement la Floride, ce n'est pas si bien que çà : la criminalité y est trés élevée...


2 commentaires:

Yéti a dit…

Ah.
Tu aimes les Sopranos.
Ok. ^^

Michel a dit…

Euh, tu crois...