Une Chanson Féminine
Le concept est assez simple : un épisode, une chanson… Un homme, une femme… dabadabada... dabadabada…
Première séquence, du premier épisode - première chanson : la rupture - Anaïs, album The Cheap show, Christina
Dernière séquence, du dernier épisode - dernière chanson : la simple plénitude de l’amour - Dorval, album Les Choses de la vie, Ne demande Rien
Entre les deux, le chemin parcouru…
Note d’intention - Une Chanson féminine
Une chanson féminine repose sur l’alliage de plusieurs phénomènes apparus simultanément : le succès de meetic.fr (et ses corollaires, speed dating et solitude…), les blogs et la nouvelle scène musicale française - particulièrement féminine. C’est une radiographie de la nouvelle carte du tendre, de l’ordre amoureux… du point de vue des femmes.
Base musicale
Principalement (mais non exclusive) : La nouvelle scène féminine française - Olivia Ruiz, La Grande Sophie, Camille, Sandrine Kiberlain, Jeanne Cherhal, Daphné, Dorval, Anaïs… Nous pouvons utiliser l’ensemble des palettes de la musique au cinéma et à la télévision : l’illustration des sentiments (Coup de Foudre à Notting Hill), leur interprétation par les acteurs eux-mêmes (On Connait à Chanson), la comédie musicale (chant, danse…), ou la chanson chantée par l’interprète (Ally Mc Beal), en illustration de fin d’épisode (Cold Case, Les Soprano), etc. Nous pouvons même inclure l’interprète en guest dans certains épisodes… Et si aucune chanson n’illustre l’épisode, sans doute faudra-t-il la composer…
Emotion souhaitée
De fait, il ne faut rien se refuser, ni dans le ton, ni dans la forme, pour accéder à l’émotion souhaitée : Faire rire et être frivole. Après chaque épisode : le but ultime serait de donner l’envie de faire l’amour avec l’être aimé – donner à espérer qu’il existe un être (à) aimé quelque part… Ou de ne plus se sentir seul.
Texture de l’image, décor…
L’image se doit d’être belle, d’exprimer dans un décor très urbain, le monde d’aujourd’hui : pour l’intérieur, voir les suppléments décoration de Elle, de Cosmopolitan, ou le magasin dédié à la maison des Galeries Lafayette. Le but n’est pas d’être à la mode mais d’inclure jusque dans les moindres détails l’air du temps (le raisonnement est identique pour les costumes). Avec un zest de Tentations.07. Si tournage extérieur, nous pourrons nous situer dans les jardins de la capitale (parc Monceau, parc des Buttes Chaumont, les Tuileries…).
Lumière, sensualité… pour une claire illustration, voir la publicité H&M de décembre dernier, sur une chanson de Carla Bruni (A noter que ce concept a été élaboré en septembre 2006, soit bien avant cette publicité...)
Et pour un certain érotisme visant un public masculin, voir aussi les photos de Sheryl Nields de Scarlett Johansson pour Esquire (novembre 2006).
Pour des idées d’épisodes, et de personnages, nous pouvons nous pencher sur le livre d’Olivia Elkaim, Amazones ou Princesses, paru en mars 2006 aux éditions Ramsay. Cette enquête - et non un roman - est légère dans la forme mais sonne juste. Elle présente aussi certaines pistes comme des évidences : la multiplicité des personnages (utiliser l’aspect choral) et l’unicité des désirs (trouver le Prince Charmant, l’Homme idéal) ; les lieux (boutiques, restaurant, sex-shop…) ; les relations mère/fille, père/fille ; le psy ; la fièvre acheteuse ; etc. De plus, Olivia Elkaim a un véritable talent de plume que nous aurions tord de négliger.
Mais, au final, Sainte Futile, peut être aussi un bon slogan…
Je propose de décomposer le travail sur deux axes : un groupe de scénaristes femmes ; avec en contre point, une conseillère éditoriale, apportant une touche en plus, le détail, la légèreté, une vision… Associer les talents, les compétences et les intimités. (Pour des propositions d'auteures et de conseillères éditoriales... me contacter)
Post-scriptum
Ce concept s’inscrit dans la droite ligne de la ‘chick lit’ (‘la littérature pour poulette’), comme Le Diable s’habille en Prada ou Sex on the City… Certes, dans ce type de littérature, le meilleur y côtoie le pire – mais leur existence et leur succès témoigne d’un besoin, d’une envie : à nous de le combler avec qualité, humour et humanité. Cf. le dossier du magazine Lire (mai 2006).
« En prise directe avec quelques grandes plumes du magazine Elle, avec qui elle discute régulièrement, Ségolène Royal a compris qu'il existait un public spécifiquement féminin à conquérir, un public qu'elle a rallié par ce qu'elle montre plus que par ce qu'elle dit. «J'ai été stupéfié, raconte un élu parisien, par le nombre de nouvelles adhérentes qui me répondaient: "C'est une femme, elle est jeune et elle est belle'', lorsque je les interrogeais sur leur préférence affichée pour Ségolène Royal.’’ »
« L'Express veut séduire les lectrices. À partir de demain, le supplément encarté dans le news magazine ne s'appellera plus L'Express Mag mais L'Express Styles. « Un titre qui fait appel aux dimensions essentielles du plaisir, de l'évasion », souligne le directeur de la rédaction de L'Express, Christophe Barbier, qui a succédé en septembre à Denis Jeambar. Les pages cultures, arts et spectacles seront ainsi rapatriées dans le news, dont les rubriques seront elles-mêmes réorganisées. Cette migration permettra aux sujets « féminins » de L'Express Styles de gagner 6 à 7 pages. Un renvoi de ce supplément figurera en appel de une de l'hebdomadaire. De quoi susciter l'achat au numéro. L'Express compte 360 000 abonnés dont le nombre « progresse régulièrement » et « seulement » 70 000 acheteurs au numéro. Cette nouvelle formule cible aussi et surtout les annonceurs. « Les relais de croissance sont dans les univers de la mode, de la beauté, du luxe, des voitures », indique Christophe Barbier. »
No comment.
Quelques commentaires annexes, des pistes de développement…
Extrait de l’interview de Lauren Weisberger (Le Diable s’habille en Prada) – Lire mai 2006 (en italique)- et mes commentaires…
Quelles sont vos influences littéraires ? L.W. Je me réfère plus à ma propre culture «pop» qu'à des figures culturelles «classiques». Mes livres parlent de ce qui se passe aujourd'hui, et j'essaye de me détacher de tous les modèles. Je me contente d'écrire à propos des gens, des lieux, des produits, des fêtes, des tendances, des conversations autour de moi.
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