mardi 20 mars 2007

La Force tranquille


Jacques Attali raconte cette anecdote (je la cite de mémoire, mais je crois que c'est dans C'était François Mitterrand, éditions Fayard, 2005- je n'ai pas retrouvé les pages...).
Après que Jacques Attali ait été démissionné de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement à Londres, en 1993, François Mitterrand lui dit de ne pas s'appesantir sur lui-même, d'encaisser le coup, et de partir sur autre chose : il lui laissa une semaine pour digérer. De même, au lendemain (dès le lundi !) de sa propre défaite à l'élection présidentielle de 1974 - à moins de 350 000 voix, c'est à dire rien - , il repartait à la conquête du pouvoir !
On peut penser ce qu'on veut du Président, de l'homme, de ses qualités (déifiées) ou de ses défauts : c'est quand même une force morale tout à fait execeptionnelle, que j'envie - et pourquoi pas rebondir, encore, proposer, toujours...
J'ai des idées - pleins - des envies - trop - que je voudrais exposer. Ce que je sais, et je ne cesse de le répéter à mon compagnon de rêve : nous ne pouvons réussir, ni même entamer ne serait-ce qu'un morceau de concret à seulement nous deux. J'ai la faiblesse de penser que les talents ne s'additionnent pas : ils multiplient les potentiels et les réalités. J'en parlerai plus sans doute demain, aprés demain...
Ou pas. En tout cas, je vais commencer à travailler aussi pour moi. A m'assumer, enfin.

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