Journal intime
Je vais essayer d’être le plus calme possible – le plus clair, le moins sentimental.
J’ai en moi des contradictions excessives. Je rêve d’actions et de repos, de parcourir le monde et j’ai peur des voyages. Le pouvoir me fascine – et j’en mesure la vanité, la fatuité. Je voudrais écrire, j’aime écrire, mais j’ai peut-être plus de plaisir à lire, même si celui-ci ne serait me suffire. Je suis contraint de m’accepter, et pourtant je ne me résous à rien. Je veux être utile, mais mesure que ‘les cimetières sont peuplés d’être irremplaçable’. Je pourrais rencontrer des scénaristes, cultiver un réseau, savoir m’exprimer, taper à la porte, essayer - au moins essayer, laisser parler, m’efforcer de simplement de respirer – et je renonce à l’obstacle de rencontrer, même quand on m'invite si gentiment. Je voudrais justifier ma vie, mais ça reste là, dans le cœur, dans le souffle. Trop équilibré pour oser bouger, trop déséquilibré pour ne pas avoir besoin d’avancer… Je suis dans un entre-deux.
Je crois que je vais consulter un psy.
4 commentaires:
Sauf que jeudi, j'ai des obligations. Vais voir ce que je peux faire...
Nous sommes tous pétris de contradiction, tu es loin d'être tout seul avec tes débordements. Tu penses bien, mais j'ai l'impression que tu oublies un détail dans tes considérations : nous sommes plein sur terre et nous avons besoin de PLEIN de petites mains pour faire des choses, même pour écrire des scénarios.
Tu as ta place, ose t'y asseoir !
Hé Aurélie, c'est mal barré je le cite : "et je renonce à l’obstacle de rencontrer, même quand on m'invite si gentiment."
Snif.
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