Un Peu de prospective (2/2)
La Révolution est en marche, la chronologie des médias va exploser – elle explose sous nos yeux (cf. la diffusion par Google du film Automne sur Google vidéo.) Les Majors risquent de péricliter comme Kodaks face à l'avènement du numérique. La ligne Maginot séparant le cinéma, la télévision, le documentaire est en passe d’être franchi – dévastée : de nouveaux puissants issus des télécommunications ou de l’Internet surgissent et vont tout engloutir.
Afin de capter le public, les abonnements, ou la publicité, les grands groupes de communication vont se fondre dans les industries de la téléphonie ou d'internet. En comparaison, le monde de la culture et de l'audiovisuel est un nain économique. Avec une technologie en phase avec l'évolution de la société, des compagnies telles que Microsoft, France Télécom ou Google, vont vouloir capter, happer, un marché publicitaire pour un public plus large, parce que plus disponible, plus facilement identifiable, identifié et atteignable.
Le cinéma devient alors un peu plus un produit d’appel pour ces groupes à l’image de ce que représente la Haute Couture à l’industrie du luxe, ou la Formule 1 à celle de l’automobile : un investissement marketing. Et les créateurs, les meilleurs techniciens seront employés à cela. Comme dans le Luxe ou la F1. Mais, tout se mêlera – plus d’étiquettes, plus de 'petit' et 'grand art', mais un média, un médium : et la forme idoine pour la raconter une histoire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire