Sideways
Pas grand chose aujourd'hui.
J'ai revu Sideways hier soir, sur Canal... J'aime ce film.
Si jamais je peux écrire ou produire, un jour, un film – et quelqu’en soit le sujet -j'aimerais atteindre la même sincérité, la même pudeur, cette justesse dans l'expression des sentiments, des idées, des rapports ambivalents...
J'aime ce film parce qu'il renvoie aussi à mes propres interrogations – ce fol espoir d’exister par les mots. De comprendre le monde pour s'oublier.
Et de boire un Cheval-Blanc, aussi.
Mais plus que tout, aboutir à trouver une apparence de justification à soi.
Et renoncer.
PS : La trève des confiseurs venant, j'ai envie de déconnecter un peu. De moins lire - juste un receuil de "novellas" d'auteur de romans noir (Transgressions - volume 1, chez Calmann-Lévy; je crois que je vais être obligé d'acheter les 3 autres...) ; et de moins écrire par petits bouts. Et peut-être le dernier Jacques Attali.
Je veux entamer 2007 à peu prés dégager de moi-même. Je vais donc mettre en post - écluser, en fait, (comme une expiation) sur ce blog les quelques nouvelles que j'ai en stock.
Aprés, je pourrais passer à autre chose.
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