Du pain et des jeux

Vivendi, dans sa dernière campagne de pub, présente le divertissement comme un « besoin vital » dont il est un fournisseur.

Je pensais qu'une vie "spirituelle" (avec tous les guillemets possibles – chacun y met ce qu’il veut, ce n’est pas mon propos) faisait partie des besoins vitales de l'Homme - au même titre que la nourriture ou l’eau.

Nous passons ainsi du spirituel, des ‘nourritures affectives’, aux divertissements - le glissement sémantique révèle ce qu’est l’Homme intrinsèquement, au plus profond, au plus intime : « Et quoi de plus essentiel, dans une époque frileuse, anxieuse, repliée sur elle-même..., que ce besoin de divertissement ? » http://www.lesechos.fr/info/metiers/4507848.htm

La foi religieuse a échoué : « Du pain et des jeux »… « du pain et des jeux… » disant Juvenal (satire X, vers 81). On peut le regretter - et je le vomis - mais c'est ainsi. Il faut juste penser que le "spirituel" peut passer (un peu) dans le divertissement...

Quoique – sans doute suis-je encore naïf…