Commander in chief
Donc, j'ai regardé Commander in Chief, samedi soir sur M6. Echec aux USA, échec en France... La série n'est certes pas au niveau d'un West Wing, mais elle n'est pas désagréable. A mon avis, elle est moins fine, moins pointue - et les personnages sont moins attachants, moins tranchés : pas de Léo, pas de CJ, pas de Sam, pas de Josh - à part, la Présidente, et le Grand Méchant - pour le coup, un poil caricatural... rien de bien marquant. Le futur Vice-Président : heureusement que c'est Peter Coyotte. Tous ces gens s'expriment trop, parlent trop... Les enjeux sont posés trop vites, explicatifs, presque didactiques : trop peu de regards. Sauf Gena Davis...
Gena Davis a repris un tic, une intériorité de Martin Sheen : un regard accompagné d'un petit hochement de tête. Peut-être suis-je le seul à l'avoir vu, peut-être que je rêve... Mais je ne crois pas.
En parallèle, une anecdocte lue ces jours-ci dans le livre : Les Eminences grises d'Yve Théorêt et André-A. Lafrance (éditions Cahiers du Québec) : "... en 1862, Lincoln informa son Cabinet de son intention d'émettre une proclamation visant à abolir l'esclavage dans les Etats qui étaient encore sous le contrôle de la Confédération mais que son Cabinet rejeta unanimement sa proposition. "Sept 'on', un 'oui' dit alors Lincoln, les 'oui' l'emportent."
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