mardi 3 octobre 2006

Innovation


Voir le post de Christophe Barbier daté d'hier...

http://blogs.lexpress.fr/elysee2007/archives/2006/10/kesaco_keiretsu.html

Extrait :

"Les constructeurs, assure Loos, demandent à leurs sous-traitants d’innover sans cesse, selon l’antienne : « Vos innovations d’aujourd’hui ce sont mes profits de demain, ce sont vos contrats et vos emplois d’après-demain. » Le Keiretsu français est beaucoup moins dynamique : « Diminuez vos coûts ! Si baisse le prix de vos accessoires, le prix de nos voitures baissera et nous serons tous gagnants. »"

Les innovation d'aujourd'hui sont les audiences/les entrées de demain - voir tous les post précédents sur la R&D appliqués à l'audiovisuel...

Je voudrais rapprocher cela de la politique de Warner France - un article du Film Français en lien...

http://blog.lefilmfrancais.com/index.php?2006/09/22/3816-warner-le-deuxieme-souffle


2 commentaires:

Michel a dit…

Pas exactement - regardez mieux...
Le cinéma est moins "industriel" qu'il n'y parait. La démarche de Warner dans ce sens se rappoche des nouveaux formats de production dont parlait les Cahiers du Cinéma en janvier dernier. Si, à priori "l'Auberge Rouge" est un remake, "Le Deuxième Souffle" est plus une relecture, une nouvelle adaptation du roman de José Giovanni que le remake du film de Melville.

Michel a dit…

D'aprés ce que je sais, le budget du "Deuxième Souffle" a été difficile à boucler. Dans un certain sens, être producteur, c'est aussi calculer le risque, comme un assureur. A ceci pret, que les assureurs possèdent des modèles mathématiques - l'audiovisuel, non. C'est une équation a trop d'inconnu. Tout le problème, c'est comme en toute chose, de trouver un juste milieu : ni trop (catastrophe assuré) ni trop,peu - rien ne se fait, et on fait alors des remakes de Don Camillo (j'aurai une anecdote assez marrante, à ce propos, mais veux pas griller un copain). Dans, le cas précis de Warner France, ils agissent comme distributeur - et tout le monde sait que c'est le métier le plus risqué du cinéma. Alors, qu'ils essaient de varier les risques me semblent plutot responsable.