lundi 25 septembre 2006

Gibbs et les larmes de Shirley...


Je reproduis ci-après les extraits du blog de Cédric sur Profils Criminels de M6. (c’est moi qui surligne)

http://cogitoduscenariste.hautetfort.com/archive/2006/09/21/ca-m-enerve.html
« Shirley Bousquet (…) campe un personnage que rien ne semble atteindre, pas même les blessures que peuvent avoir ses co-équipiers. Du coup, comme elle s’en fout, nous aussi. Et il ne suffit pas (et là je m’adresse directement aux auteurs) de lui faire dire à la fin « en fait j’avais peur mais j’ai fais semblant d’être sûre de moi » pour qu’on y croit et qu’on se sente concerné… »

(Personnellement, je trouve qu’il est plus professionnel que moi, qui ai abandonné au bout de cinq minutes… Donc, je me base sur cette note pour comparer cette série avec NCIS de vendredi soir…)

Gibbs s’occupe d’un jeune enfant tout au long de l’épisode – c’est assez marrant, parce que ça ne nous étonne pas le moins du monde – mais, il y a quelque chose – on s’en aperçoit pas vraiment, mais sa relation avec cet enfant est spéciale… C'est latent. Bon, l’épisode se passe… Et les dernières images sont celles-ci : Gibbs avec sa petite fille – personnellement, je ne savais pas qu’il avait un enfant. Et Gibbs en surimpression… Des images, qui répondent plus à un sentiment qu'à une question, qui en entrainent d’autres… Ca, c’est du grand art.

Dans le premier temps, l'expression des sentiments passent par le dialogue - dans l'autre, seulement les images...

Pour en revenir à Profil Criminel, pourquoi, par exemple, ne pleure-t-elle pas, seule, dans sa chambre, sous sa douche - peu importe ? Des larmes d’abord très douces, puis par saccades, mais trés retenues ? Pourquoi absolument lui ‘faire dire’ ses sentiments ? Elles semblent les cachées tout l'épisode - et à la fin, elle les révèle ? Ce n'est pas une femme, ce n'est plus un personnage - c'est une mécanique : on répond à un besoin.

M'enfin, c’était juste une question...


PS : pour faire plaisir à Cédric, je lui promet de parler d'Ingrid Chauvin - le néant et le vide sera le titre du post...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

le " vide et le néant ", je le vois plus plus du coté d'un phraseur du net qui se voit beau dans son miroir _ mais seul lui est de cet avis ! _ que de celui d'une actrice hyperbookée qui a l'admiration et le respect du public et de la profession...

la différence entre un type passif, envieux et médiocre et une jeune femme _ une véritable Artiste _ qui va de l'avant en réussissant tout ce qu'elle entreprend !

c'est vraiment le cas de citer que la bave du crapeaud...